Une oeuvre brillante et sombre, à laquelle on peut reprocher de tourner quelquefois à vide dans son obsédant pessimisme, souffrant par moment d'un immobilisme scénaristique conditionné par une dramaturgie en vase clos, qui rappelle par son ambiance, sa constante noirceur et son insidieuse folie, l'oeuvre unique et géniale de Charles Laughton,
La nuit du chasseur, virtuosité et poésie en moins.