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DEMONLOVER-2002-
Nationalité : France
Durée : 2h10
Date de sortie en France : 06/11/2002
Genre : THRILLER
Réalisation : Olivier ASSAYAS
Scénario : Olivier ASSAYAS
Prise de vues : Denis LENOIR
Musique : Sonic Youth et Jim O'ROURKE
Cascades : Jean-Claude LAGNIEZ
Distributeur : Société Nouvelle de Distribution
Visa d'exp. : 102193
Résumé
A la tête d'une puissante multinationale française, Henri-Pierre Volf et son état-major (Diane de Monx, Hervé Le Millinec et Karen, son bras droit) s'en reviennent de la capitale du Pays du Soleil Levant, assurés d'une bénéfique transaction en venant d'acquérir une firme locale, Tokyo Anime, spécialisée dans la production des hentaï, dessins animés japonais à connotation pornographique. Deux sociétés, Mangatronic et Demonlover, sont en compétition pour obtenir le juteux contrat de l'exclusivité de la diffusion de ces mangas hautement torrides. Alors que Diane, (en fait taupe insoupçonnée de Mangatronic) s'est appropriée frauduleusement (en droguant sa collaboratrice Karen) le dossier de la transaction, les pourparlers continuent à Paris et à Tokyo. Espérant torpiller les intérêts de la concurrence, elle dévoile une face cachée de Demonlover, l'existence et la gestion d'un site confidentiel (Hellfire Club) diffusant des scènes de torture réelle interactives et en direct. Ce qu'elle ignore encore, croyant détenir les atouts maîtres pour faire basculer la transaction dans le camp qu'elle représente en catimini, c'est que son collègue Hervé, avec lequel elle finira par coucher, est en fait au service de Demonlover, ainsi qu'Elise Lipsky, sa propre secrétaire. Pour avoir été trop persuadée de son avantage et pas assez méfiante des conséquences de ces abjectes découvertes, Karen deviendra à son tour une victime du sadisme des internautes mettant en scène, par procuration, leurs pulsions sauvages et meurtrières.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 14/20
On connait la passion d'Olivier Assayas pour le Japon, déjà perceptible dans son premier court métrage datant de 1982 et ses récurrentes difficultés à faire dans la simplicité et l'émotionnel. A nouveau, avec une certaine réussite, il se lance dans la représentation (et non la description ou la dénonciation) d'un monde glacé, aux décors aseptisés, froideurs et rigueurs d'un monde moderne figé dans sa géométrie spartiate (aéroport, salle de réunion, palace), traversé par d'impitoyables entités humaines hantées par l'argent, le sexe et la violence. D'une intrigue complexe et quelquefois nébuleuse, parsemée de bien des longueurs et de quelques facilités, il nous reste une certaine fascination dans la perfide chorégraphie des principaux personnages, sans cesse animés dans un mortel ballet pour un illusoire et fugace pouvoir.
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Bibliographie