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MR 73-2007-
Nationalité : France
Durée : 2h04
Date de sortie en France : 12/03/2008
Genre : POLICIER
Themes
Prisons
- cinéma français -
Hôtels
- cinéma français -
Représentant(e)s du culte
- cinéma français -
Suicide
- cinéma français -
Alcoolisme et autres beuveries
- cinéma français -
Chiens
- cinéma français -
Milieu médical
- cinéma français -
Réalisation : Olivier MARCHAL
Scénario : Olivier MARCHAL
Prise de vues : Denis ROUDEN
Musique : Bruno COULAIS
Distributeur : Gaumont
Visa d'exp. : 116898
Résumé
Efficace policier marseillais, le dénommé Schneider n'est plus qu'une loque ambulante depuis un terrible accident de la circulation qui a rendu son épouse polytraumatisée et occasionné le dramatique décès de sa petite fille. Profondément destabilisé par ce drame absurde dont il se sent responsable, notre pandore tente de noyer sa souffrance dans un éthylisme effréné qui lui occassionne maints débordements comportementaux dont le dernier en date est le saugrenu détournement d'un bus de la cité phocéenne. Parallèlement, nous suivons l'inquiétude et le questionnement d'une jeune femme dans la trentaine, prénommée Justine, qui vient d'apprendre que l'assassin de ses parents, un certain Subra, risque d'être placé en liberté conditionnelle, après vingt-cinq années de détention, pour bonne conduite. Bien sûr, les deux histoires vont se télescoper et provoquer une succession de drames douloureusement mortifères.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 8/20
Une oeuvre détestable. Pour commencer, un Daniel Auteuil qui surjoue pesamment, pire qu'un lamentable Mickey Rourke au plus bas de sa carrière, avec son lourd pathos imbibé et sa mine déconfite et laminée. Les autres acteurs ne sont guère plus convaincants, chargés comme des baudets sentencieux, avec leurs stupides répliques emphatiques et pontifiantes, toujours hautement inspirées, distillées en courtes phrases définitives, regards de circonstance, appuyés et pénétrants. Du genre : "Le malheur s'installe et vous regarde souffrir" "La vérité d'un flic n'est pas forcément la meilleure vérité" "Il y a juste un hommé brisé que l'on est en train d'enterrer vivant". Passons. En ce qui concerne la construction scénaristique du récit (d'après un fait divers authentique, paraît-il) on ne peut que noter l'extrême ténuité entre les deux intrigues accolées vaille que vaille pour former un semblant d'histoire, entre fragiles agglomérats mélodramatiques et véracité plus que discutable. Que dire aussi des nombreux retours en arrière (pas loin d'une dizaine) qui ponctuent et alourdissent avec insistance une dramaturgie bien douteuse, prenant le spectateur lambda pour un parfait imbécile, foncièrement insensible, qui ne comprend rien à la "terrible perdition" de nos deux héros malmené par un sournois destin. Et cerise sur le gâteau, en mauvais final shakespearien, tout juste digne d'une "leloucherie" de bas étage, un massacre purificateur, ponctué d'une naissance rédemptrice. En fait, le style viril et puéril, made "Olivier Marchal" amplifié ici jusqu'à l'outrance et l'écoeurement.
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Bibliographie