Mika Kaurismäki vit au Brésil (comme l’indique le titre : « Je vis au Brésil »). Son nouveau film documentaire dresse un panorama général de ce qui – avec le football – en est la chose la plus connue internationalement : la musique. La musique reflète bien l’image d’un pays constitué en une immense mosaïque. Une mosaïque de peuples, de traditions, de paysages, de cultures. Et à l’intérieur de cette mosaïque se produit un métissage. La samba, l’emblème du pays, trouve très certainement ses origines dans la musique des anciens esclaves africains. La musique des peuples déjà présents avant l’invasion européenne survit même si cela semble devenir du folklore pour touristes. Les descendants de colons portugais font perdurer des danses qui rappellent le lointain pays de leurs ancêtres. Puis les diverses traditions musicales s’adaptent aux styles musicaux modernes (rap, techno, etc.). La musique dans ce pays (comme partout d’ailleurs) est en perpétuelle transformation au gré des influences. C’est une évolution qui suit une sorte de syncrétisme entre les diverses religions (catholique, paganisme, candomblé, etc.) tant la musique et la religion sont liées par les rites.

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