Un car dépose Prop dans un petit village campagnard. Il se rend au commissariat afin qu'on lui indique où se trouve la maison dont il vient d'hériter. Le policier Fredriksen met notre homme en garde : Personne ne peut habiter la maison en question, car une sorcière loge à proximité et ne verrait pas d'un bon œil que quelqu'un s'y installe. Prop lui répond que les sorcières cela n'existe pas et Fredriksen lui remet les clefs de son nouveau gîte. Quand, dans la rue, Prop demande aux passant où se trouve précisément sa maison, ils prennent la fuite sans demander leur reste. Seuls deux gamins réagissent différemment et lui donnent les renseignements souhaités. Arrivé devant son bien, il trouve une vache, Berta, la tête coincée entre les lattes d'une clôture en bois. Il réussit à la libérer. Au village, les habitants exigent que le maire, Frandsen, fasse quelque chose. L'élu local se rend alors chez Prop qui refuse de partir, soutenu par Berta qui donne des coups de corne dans la voiture du maire. Alors qu'ils se promènent dans la forêt voisine, Prop et Berta libèrent les quatre gentils petits lutins des bois que la sorcière avait enfermés dans un tronc d'arbre creux. Pour remercier Prop, ils lui disent qu'ils exauceront un de ses vœux. La sorcière envoie son corbeau chez le maire où le volatile demande à Frandsen d'exproprier le nouveau venu. Prop soupire en regardant Berta : Ah, si elle pouvait parler ! La vache lui répond et il comprend que c'est un vœu qu'il vient d'exprimer et qu'il s'est réalisé. La sorcière capture Prop et menace de le transformer en statue. Berta se lance à la recherche des lutins afin qu'ils l'aident à libérer Prop. Un des lutins dérobe la clef de la cage dont s'extrait Prop tandis que Berta, rendue furieuse comme chaque fois qu'on lui tire la queue, poursuit la sorcière qui n'a d'autre ressource que de se réfugier dans… la cage, où on l'enferme. Pour la libérer, Prop lui fait promettre de bien se comporter à l'avenir. Ce qu'elle fait, tout en jubilant, car une promesse de sorcière n'est valable que sept jours ! Aussi, un matin, Prop retrouve sa maison entièrement dévastée. Trop, c'est trop, et il décide de quitter définitivement les lieux. Arrivant au village, il aperçoit la sorcière qui, véritablement déchaînée, s'en prend à tout ce qui bouge. Il pense que cela ne peut continuer ainsi et revient sur ses pas, il va aller chez la sorcière chercher le grimoire qui lui donnera la formule pour rendre la furie aimable. Pendant ce temps, la sorcière, aidée des lutins qu'elle a rendus mauvais, statufie tout ce qui bouge, même Berta est au nombre de ses victimes. Prop s'est protégé de la poudre magique qu'elle projette en s'abritant sous un parapluie. Quand la poudre vient à lui manquer, elle arrache à Prop la fiole contenant la potion qu'il a confectionnée et la vide d'un trait. Elle se transforme alors, à sa plus grande surprise, en gentille grand-mère. Les enchantements cessent et une grande fête est organisée au village.

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