Aucun résultat pour cette recherche
RECONSTRUCTION-2003-
Nationalité : Danemark
Titre VO : Reconstruction
Durée : 1h29
Date de sortie en France : 03/12/2003
Genre : ROMANCE
Réalisation : Christoffer BOE
Prise de vues : Manuel Alberto CLARO
Musique : Thomas KNAK
Distributeur : Equation
Visa d'exp. : 109224
Résumé
Dans un bar, un homme aborde une jeune femme pour lui demander si elle veut bien l'accompagner à Rome. Puis ils se présentent : Alex, Aimée. Un commentaire off nous annonce une histoire à quatre personnages : Aimée et August, Simone et Alex. Les deux premiers descendent à l'hôtel Hilton, tandis qu'Alex confie à son ami Léo son dernier rêve, un cauchemar où il y avait une seconde Susanne. Alex dîne avec son père et Simone. Il sort avec cette dernière et lui dit d'inventer un prétexte pour expliquer son départ, car il ne peut rester là. On le retrouve dans la gare de Nørreport où il aperçoit Aimée. Il la suit dans le métro où elle grimpe et où Simone est également assise. Il s'assoit près de cette dernière, mais la quitte rapidement pour suivre Aimée qui vient de descendre du wagon. Il la file jusqu'à un bar où il lui propose à nouveau de l'accompagner à Rome. En fait, il se retrouve avec elle dans son lit, à l'hôtel Hilton. Il la laisse endormie, lui ayant fixé rendez-vous un peu plus tard sur un papier qu'il coince sous son briquet. Dans le couloir, il croise August qui rentre et lui demande du feu. Alex s'excuse disant qu'il vient d'offrir son briquet. August pénètre dans sa chambre alors que sa femme prend une douche. Il aperçoit le briquet et le petit mot. Il ressort et fait une deuxième entrée un peu plus tard, comme si de rien n'était. Il demande à Aimée ce qu'elle a fait pendant son absence. Elle a dessiné, mais ce n'est pas le moment de lui montrer ce qu'elle a fait. Alex rentre chez lui, croise Mme Banum dans l'escalier, puis arrive devant une petite entrée cadenassée donnant accès au grenier. Il redescend demander à sa voisine du dessous ce qu'il est advenu de sa porte. Elle lui dit qu'elle ne le connaît pas et le met dehors. De son côté, August, qui en a presque terminé avec ses conférences, propose à Aimée de partir en voyage avec elle. Alex s'est rendu chez son ami Léo, mais ni celui-ci ni sa femme Nan ne le reconnaissent. Il repart et croise Simone dans la rue, mais la jeune femme le repousse : elle ne le connaît pas. Il se rend au bar Le Sommelier, demande une table pour deux, puis va aux toilettes où il se plonge la tête sous l'eau pour se ressaisir. Quand il retourne dans la salle, Aimée est assise au bar. Elle sollicite le serveur pour qu'il demande à Alex qui vient de s'asseoir à sa table s'il veut bien l'inviter à le rejoindre. Il accepte. Ils se présentent : Aimée, Alex. Il remarque qu'elle a un beau briquet. Alors qu'une journaliste interviewe August, Aimée et Alex déambulent dans les rues en amoureux. Avant de le quitter, elle lui met une bague au doigt, signe qu'ils se reverront. Elle a également dans la main une brochure touristique sur Rome. Elle retrouve August et lui dit qu'elle doit lui parler. Il ne la laisse pas faire et lui montre son dernier livre où figure la dédicace suivante : "Pour Aimée, sans elle il n'y aurait rien." Il est toujours prêt à partir avec elle où elle voudra. Elle dit ne pas pouvoir, sort précipitamment et balance de livre dans le parc voisin. Alex téléphone à l'hôtel et laisse au réceptionniste qui ne peut joindre Aimée le message suivant : il faut lui dire qu'il a les billets. Dans la rue, il aperçoit Aimée et Simone, face à face. Il est perplexe. De son côté, Aimée sort de l'hôtel, laissant une enveloppe où elle annonce à August qu'elle le quitte. Au Bo-Bi Bar, Alex dit adieu à Simone et cherche, en vain, à téléphoner au bar Krasnapolsky où Aimée doit l'attendre. Quand il réussit enfin à contacter le Krasnapolsky, le barman lui dit qu'il n'y a là personne qui ressemble à la jeune femme qu'il vient de lui décrire, alors même qu'il rend la monnaie à Aimée. Alex reprend sa course vers le bar, puis dans les rues où il finit par retrouver Aimée qui lui demande pourquoi il n'est pas venu à leur rendez-vous. À l'hôtel Hilton, August et Aimée descendent avec leurs bagages. Alex arrive en sens inverse et ils se croisent au milieu de l'escalier. August poursuit sa descente, alors que les deux autres s'arrêtent et se regardent un moment, avant qu'elle ne rompe le silence en lui lançant : Mon mari m'attend. Alex les regarde partir. Dans une chambre, Alex remet sa bague au doigt d'Aimée, endormie.
Critique
Ajouter Votre
Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Voilà un film parfait pour la critique. Il s'ouvre et se termine sur des scènes que n'aurait sans doute pas renié le Lars von Trier des débuts. Un illusionniste fait bouger une cigarette qui semble s'animer toute seule, un commentaire off sur la magie et le cinéma, qui n'est pas la réalité mais qui peut quand même faire souffrir, puis des indications sur l'homme qui tourne au coin de la rue et qui va rencontrer une femme, mais c'est un peu trop tôt, et la caméra de recadrer et de suivre l'homme qui remonte la rue. La suite est du même tonneau. August est écrivain et on va mêler un peu de son œuvre littéraire au film, Alex est photographe et on peut penser qu'un certain nombre de plans sont vu à travers l'objectif de son appareil. Le film mélange ensuite rêve et réalité jusqu'à plus soif. Cela nous vaut, évidemment, les séquences où les gens de son entourage ne reconnaissent plus Alex, mais aussi un certain nombre de rencontres assez forcées et arbitraires. Du genre, comment Alex peut-il à nouveau pénétrer dans la chambre d'Aimée alors qu'il n'en possède pas la carte magnétique ? Tout cela est renforcé par le fait que les deux principaux rôles féminins sont tenus par une seule et même actrice, Marie Bonnevie. Le tout est assorti d'une photo des plus crasseuses, rappelant le grain des anciens films 8 ou 16 mm gonflés pour passer dans les salles de cinéma. Plus la photo est dégueulasse, mieux c'est, semblent penser un certain nombre de cinéastes contemporains. Tout cela est très mode, que ce soit dans certains films se référant au Dogme ou dans d'autres œuvres voulant faire jeune et branché, du genre Fucking Åmål de Lukas Moodysson. On me permettra de ne pas être de cet avis. Bref on a bien du mal à comprendre tout l'engouement qu'a suscité ce premier film de Christoffer Boe (quand même "Caméra d'or" au dernier festival de Cannes !) tant il n'est composé que d'une accumulation de poncifs au service d'un froid exercice de style.
Bibliographie