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LE RAT DE VILLE ET LE RAT DES CHAMPS-1926-
Court-Métrage
Film Muet
Animation
Nationalité :
France60
Durée : 0h11
Réalisation
:
Ladislas STAREVITCH
Scénario
:
Ladislas STAREVITCH
Inspiration
:
D'après la fable éponyme de Jean de LA FONTAINE
Prise de vues
:
Ladislas STAREVITCH
Musique
:
Georges TZIPINE
Nota
Le film fut sonorisé en 1932 (Georges Tzipine).
Distributeur : Cinéma Public Films
Résumé
"Autrefois le rat des villes
Invita le rat des champs,
D'une façon fort civile,
A des reliefs d'ortolans.
Sur un tapis de Turquie
Le couvert se trouva mis.
Je laisse à penser la vie
Que firent ces deux amis.
Le régal fut fort honnête :
Rien ne manquait au festin;
Mais quelqu'un troubla la fête
Pendant qu'ils étaient en train.
A la porte de la salle
Ils entendirent du bruit :
Le rat de ville détale,
Son camarade le suit.
Le bruit cesse, on se retire :
Rats en campagne aussitôt ;
Et le citadin de dire :
«Achevons tout notre rôt.
-C'est assez, dit le rustique ;
Demain vous viendrez chez moi.
Ce n'est pas que je me pique
De tous vos festins de roi ;
Mais rien ne vient m'interrompre :
Je mange tout à loisir.
Adieu donc. Fi du plaisir
Que la crainte peut corrompre!".
Invita le rat des champs,
D'une façon fort civile,
A des reliefs d'ortolans.
Sur un tapis de Turquie
Le couvert se trouva mis.
Je laisse à penser la vie
Que firent ces deux amis.
Le régal fut fort honnête :
Rien ne manquait au festin;
Mais quelqu'un troubla la fête
Pendant qu'ils étaient en train.
A la porte de la salle
Ils entendirent du bruit :
Le rat de ville détale,
Son camarade le suit.
Le bruit cesse, on se retire :
Rats en campagne aussitôt ;
Et le citadin de dire :
«Achevons tout notre rôt.
-C'est assez, dit le rustique ;
Demain vous viendrez chez moi.
Ce n'est pas que je me pique
De tous vos festins de roi ;
Mais rien ne vient m'interrompre :
Je mange tout à loisir.
Adieu donc. Fi du plaisir
Que la crainte peut corrompre!".
Critique
Critique de
Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 15/20
Subtile adaptation modernisée, voiture et gramophone, de cette fable qui fait primer la quiétude sur la satiété, l'harmonie campagnarde à l'agitation citadine.