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LA PASSERELLE-1987-
Nationalité : France
Durée : 1h32
Date de sortie en France : 24/02/1988
Genre : DRAME
Réalisation : Jean-Claude SUSSFELD
Scénario et Dialogues : Paul BERTHIER et Jean-Claude SUSSFELD
Inspiration : D'après le roman Savage holiday de Richard WRIGHT
Prise de vues : Robert FRAISSE
Musique : Herve LAVANDIER
Produit par Alain TERZIAN
Décors : Serge DOUY
Distributeur : UGC
Visa d'exp. : 64289
Résumé
Cora Elbaz habite avec son fils Antoine, âgé de cinq ans, sur le même palier que Jean Nevers, un sympathique quidam, propriétaire de l'appartement de la jeune femme. Un matin, Jean, au sortir de son sommeil et à deux doigts de prendre son bain, se retrouve coincé devant sa porte qui s'est malencontreusement refermée derrière lui. Le gamin l'aperçoit nu, s'affole et tombe de la passerelle de l'immeubl.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 11/20
Une œuvre cinématographique simplement correcte où le comédien Pierre Arditi tire honnêtement son épingle d'un "jeu" dangereux, sans pour autant nous séduire.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Après "Le léopard", précédent film de Jc Sussfeld (dieu quel navet), on pouvait craindre le pire de son nouveau film. Et bien la surprise est de taille puisque Sussfeld a su filmer tout en douceur cette histoire d'accident en procédant par petites touches d'une mise en scène toute à fait personnelle et digne d'intérêt. Un casting solide vient agrémenter le film, doté par ailleurs d'une fort jolie musique. Pierre Arditi est très convaincant en amoureux transi et repenti et la sublime Mathilda May impose une fois de plus, après "Le cri du hibou", sa beauté et son talent : on n’avait pas vu une actrice aussi belle et aussi naturelle depuis des lustres. Une révélation !
Décidement, la saison recèle quelques bonnes surprises. Ce thriller aux aspects gothiques, petit-fils de "Fenêtre sur cour", est du lot. Pierre Arditi s'y confirme un des meilleurs comédiens de sa génération et Mathilda May comme un des plus sûrs espoirs de la prochaine. N'hésitez donc pas à emprunter "La passerelle", c'est un passage passionnant.
Bibliographie