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REGARDE-MOI-2007-
Nationalité : France
Durée : 1h33
Date de sortie en France : 26/09/2007
Themes
Racisme
- cinéma français -
Adolescence
- cinéma français -
Réalisation : Audrey ESTROUGO
Scénario : Audrey ESTROUGO
Prise de vues : Guillaume SCHIFFMAN
Distributeur : Gaumont
Visa d'exp. : 115601
Résumé
Une quelconque banlieue parisienne, anonyme et caricaturale. C'est à travers les yeux et le comportement d'un groupe d'adolescents, garçons et filles, tous habitant la même cité, que nous appréhendons l'univers pas toujours rose, jamais désespéré, du quotidien de quelques jeunes, d'origine et d'horizon fort diverses, estampillés génération 2007, à la recherche du bonheur, d'eux-mêmes, d'un semblant d'équilibre. Nous croisons donc, Yannick, amoureux de la belle Mélissa qui fut obligée d'avorter et que sa mère surveille étroitement; Jo, future recrue de l'équipe de football d'Arsenal qui se sent très proche de la frêle Julie, encombrée d'un père alcoolique et mutique, l'espiègle Mouss et ses troublants désirs pour la faussement délurée Daphné et qui impose un lourd "protectorat" sur sa petite soeur en mal de reconnaissance. Et quelques autres encore, formant une large communauté, souvent complices, rarement violents, jamais rebelles. Une conscience politique proche de l'amibe.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 9/20
Premier long métrage d'une jeune réalisatrice de vingt-trois ans, Audrey Estrougo affirme avoir puisé dans des souvenirs personnels les éléments essentiels de son film qui se veut donc largement autobiographique. Mais cela ne suffit pas pour faire une oeuvre. Encore moins un bon film. Car, hélas, nous assistons à une insupportable succession de scènes archétypales, modélisables dans de lourds schémas soporifiques et consensuels ("Les jeunes des banlieues n'ont pas plus de problèmes que les autres : tout va bien. Pas de racaille, pas de chômage endémique, structurel, pas de conscience politique. On veut juste "serrer les meufs, mon frère"), et dont la mise en scène hautement quelconque, voire batarde, souffre d'aberrantes répétitions scéniques qui suppose une totale carence dans la maîtrise de l'élément filmique ou alors un chef-monteur lunatique ou lévitant, en perpétuelle absence de concentration professionnelle. Et comme de bien entendu, le pendable résultat est auréolé de moult Prix insignifiants (à croire créés pour la circonstance) : "Prix Junior (?) du Meilleur Scénario 2006, "Prix Arlequin" (?) "Prix Talents des Cités 2005 (?).
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Bibliographie