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LES FANTOMES DE GOYA-2006-
Nationalité : Espagne
Titre VO : Los fantasmas de Goya
Durée : 1h54
Date de sortie en France : 25/07/2007
Distributeur : StudioCanal
Visa d'exp. : 116988
Résumé
Francisco José de Goya y Lucientes (1746-1828) célèbre peintre et graveur espagnol fut, par ses moult créations, le témoin lucide d'une époques aux sanglants bouleversements historiques, mais aussi le privilégié chroniqueur artistique de la famille royale des Bourbon d'Espagne dont il a toujours su être et l'avisé et souverain protégé. Aussi est-ce tout normalement que s'adresse à lui le puissant marchand (et aussi occasionnel client) Tomas Bilbatua, pour intercéder en faveur de sa fille Inès, (radieuse égérie picturale du peintre) arrêtée par les libidineux sbires de la puissante Inquisition, sous le fallacieux prétexte d'avoir répugné à manger de la viande de porc, un soir, dans une cosmopolite taverne populaire et donc soupçonnée de faire partie des misérables et honnis pratiquants judaïques. La mystique interrogation étant soulevée, il a suffi de passer la sémillante demoiselle à la question pour engendrer d'intarissables et imaginaires aveux de culpabilité. Et c'est là qu'intervient le lascif frère Lorenzo, moine fanatique et lubrique, qui sous prétexte de salutaires médiations, engrosse subrepticement la délicate jeune fille. Une enfant, baptisée Alicia, naît de ces étreintes ecclésiastiques, qui sera immédiatement envoyé dans une lointaine institution pour orphelins de la nation et de la soutane. 15 ans plus tard, les armées napoléoniennes, en pleine expansion territoriale, envahissent le pays, bannissant l'Inquisition et de ce fait ouvrant les "saints" cachots à leurs pitoyables détenus. Parmi eux, Inès à demi-folle, qui n'a plus qu'une seule idée en tête, retrouver sa fille qu'on lui a enlevée à sa naissance. Et voilà que réapparaissent Goya, toujours amène avec le (nouveau) pouvoir en place et Lorenzo, génial opportuniste et traître patenté à sa chancelante foi, convaincu à la philosophie rousseauiste, après un séjour salvateur en France. Avec une courageuse opiniâtreté frisant l'inconsciente et obsessionnelle culpabilité, notre peintre va se mettre à la recherche d'Alicia, splendide prostituée tapinant en exquis frous-frous et discret carrosse fermé dans les vastes jardins du Prado. Pendant ce temps, le défroqué Lorenzo, avisé conseiller de l'occupant français, va se retrouver, par un historique et malencontreux retournement de situation (l'invasion autrichienne de la péninsule) garroté en place publique, victime de ses stupides trahisons et de ses moult revirements idéologiques, tel un vulgaire Kouchner *** ibérique.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 14/20
On aurait tort de considérer cette extravagante oeuvre de Milos Forman comme une biographie illustrée du prestigieux peintre Francisco Goya. Malgré une sympathique prestation du prolifique Stellan Skargard dans le rôle générique et une époustouflante composition de Natalie Portman, dans une étonnante double interprétation, le personnage central du film reste Javier Bardem dans sa superbe composition d'une délectable fripouille hors-norme, mais de tous bords et de tous siècles...
*** Homme politique prétendu de gauche, faisant partie du staff de la candidate socialiste Ségolène Royal aux élections présidentielles de l'année 2007 et qui rejoint quelques jours plus tard, après la promulgation des résultats, le camp adversaire (vainqueur) pour aller au maroquin "Judas", à la soupe "Brutus", au picotin "Ganelon", au portefeuille "Iago", auprès de celui (Sarkozy) qu'il traitait il y a peu, de "singulièrement dangereux, voire irresponsable qui n'éprouve aucune honte à pêcher dans les eaux de l'extrême-droite". Cet amoral et risible glissement idéologique, précédé ou suivi par quelques autres thuriféraires du sarkozisme triomphant, Jean-Pierre Jouyet, Eric Besson, Hervé Morin, Jacques Attali, Martin Hirsch, Maurice Leroy, Hubert Vedrine, Jean-Marie Bockel, Jacques Lang, Dominique Strauss-Kahn, Jean-Marie Cavada et consorts estampillés, à tort ou à raison, comme oscillants hommes politiques de gauche ou du centre, benoîtement qualifiés de : traîtres, félons, rénégats, fourbes, perfides... alors qu'ils ne souffraient peut-être que d'appétence hiérarchique, d'indigence existentielle et de comateux troubles du discernement qui, après bien des ataxies doctrinaires, semblent avoir enfin trouvé leur équilibre quinquennal dans une élyséenne cantine cinq étoiles de droite, grande ouverte.
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