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JAMAIS SANS MA MÈRE-2003-
Nationalité : Norvège
Titre VO : Mors Elling
Durée : 1h25
Réalisation : Eva ISAKSEN
Scénario : Axel HELLSTENIUS
Inspiration : D'après un livre de Ingvar AMBJORNSEN
Prise de vues : Rolv HAAN
Nota
Le film fait suite à la réalisation de Petter Naess : "Elling" tournée en 2001 et qui fut un conséquent succès public au box-office norvégien.
Résumé
Vieux garçon maniaque et maniéré, avec de tranchantes (et fausses) opinions sur tout (et surtout sur ce qu'il ne connait pas) l'inénarrable Elling, (stupéfiant Per Christian Ellefsen) la quarantaine bien avancée, vit depuis des lustres dans une proprette cité norvégienne, avec sa délicieuse et compréhensive mère, veuve depuis quelques années, formant avec elle un indéfectible "couple" réciproquement protectionniste, entre ombilical amour filial et compréhensive présence maternelle. Apprenant au hasard "programmé" d'une visite médicale qu'elle est atteinte d'une maladie incurable, Maman Grete vient d'acheter, pour elle et son incontournable fiston, deux séjours estivaux à Palma de Majorque. Pour retrouver le lieu "paradisiaque" où son oncle et sa tante tricotèrent leur amoureuse fin de vie, mais surtout pour confronter son misanthrope et gastéropode fiston enfin au monde extérieur. Après un inaugural et paniquant décollage nordique, on se retrouve en pays ibérique, sous les discutables auspices d'un folklorique voyage organisé avec ses inévitables aléas de circonstances et ces bénignes infortunes de gérance (lit double et double lit) au point de profondément paniquer notre facétieux et virginal fiston, s'inquiétant déjà d'horizontales proximités incestueuses. On en passe et on en trépasse, (de rire et de sourire) notre vieux garçon n'en finira pas de s'alarmer à tort et à travers; sa maman se faisant courtiser par un sympathique compatriote et sa voisine de palier lui faisant de tendres avances qui auront toujours un répondant de retard.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 15/20
Affublé d'un titre français stupide et racoleur, ce succulent petit bonbon cinématographique, entre acidité décapante et tendresse profonde, d'une agréable simplicité plutôt déconcertante, se déguste avec bonheur et nonchalance, tel un gourmet petit chat complice, en manque de présence affective et de carnassières gâteries, devant une gamelle désespérément vide.
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