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HALF MOON-2006-
Nationalités : France / Iran
Titre VO : Niwemang
Durée : 1h47
Date de sortie en France : 11/07/2007
Réalisation : Bahman GHOBADI
Prise de vues : Nigel BLUCK et Crighton BONE
Distributeur : CTV International
Visa d'exp. : 118310
Résumé
C'est après la chute du régime honni de Saddam Hussein et certainement de longues et fastidieuses démarches pour obtenir un laisser-passer, que le vieux musicien Mamo peut enfin espérer sortir du Kurdistan iranien pour rejoindre le coté irakien de sa province natale, afin d'y redonner un de ses fameux concerts qui bouleversent encore, trente cinq ans après, les vaillantes mémoires et les lointains souvenirs en échos, en cassettes. C'est donc accompagné de ses dix fils musiciens et de la chanteuse Hesho, obligée de se cacher durant le trajet, que Mamo le patriarche, prend la route, dans un ancestral et brinquebalant autobus, conduit par le zélé Kako, un efficace organisateur de combats de coqs. Commence un éprouvant et interminable périple, "agrémenté" d'inquisiteurs barrages militaires ou policiers, durant lequel, le petit orchestre familial va peu à peu s'étioler dans la nature environnante lourdement hostile.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 14/20
Bienvenu et séduisant road-movie, traversé par d'étonnantes digressions onirico-fantastiques qui, hélas, sur la fin de son parcours, zigzague et s'embourbe malencontreusement, ne sachant plus très bien comment terminer son parcours erratique qui avait pourtant si bien commencé. Pour notre part, on préfèrera, avec le même mode de transport, les magnifiques dérives émotionnelles d'un bus yougoslave dans le bouleversant chef-d'oeuvre de Slobodan Sijan : "Qui chante là-bas ?".
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Note : 13/20
Effectivement, je me demande encore en sortant de ce film, pourquoi nous sommes laissés sur notre faim à ce point-là suite à l'intro musicale sur combat de coqs, suivie de ce bus qui conduit vers "le concert" imaginé à l'avance fracassant... La scène des 134 chanteuses exilées avec leurs tambours infiniment prometteuse, l'enlèvement de l'une d'elles pour sa voix précieuse... L'aspect politique insoluble est-il illustré par cette forme d'impasse déplorable ? Quelle frustration ! A noter dans cette horde masculine bornée, suivant comme des moutons leur vieux chef irascible, quelques gags entre archaïsme et actualité à la limite de l'absurde, mais qui font rire. Le must vient surtout de l'intrusion des deux déesses orientales dont les regards ne peuvent se détacher : sans leur mystère, le film laisserait le souvenir d'une errance difficile à comprendre.
Bibliographie