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LE FEU SOUS LA PEAU-2006-
Nationalité : Australie
Titre VO : Suburban Mayhem
Durée : 1h30
Date de sortie en France : 18/07/2007
Genre : DRAME
Themes
Prisons
- cinéma australien -
Chômage
- cinéma australien -
Réalisation : Paul GOLDMAN
Scénario : Alice BELL
Prise de vues : Robert HUMPHREYS
Musique : Mick HARVEY
Récompenses
Australian Film Institute Awards 2006 : meilleure actrice, meilleur acteur de complément, meilleure musique
Distributeur : Wild Side Films
Visa d'exp. : 116089
Résumé
Katrina Skinner, une délurée banlieusarde de dix-neuf ans, habitant le quartier résidentiel de Golden Grove, avec son père John et son frère Danny, est la maman d'une petite gamine de quelques mois prénommée Bailee, qu'elle néglige éhontement, la laissant à la garde de son copain attitré du moment, le compréhensif Rusty, qui accepte sans broncher, qu'elle collectionne les amants de massage et de passage, au gré des feux rouges et des croisements. Lorsque son frangin se retrouve écroué pour une longue période, après avoir décapité au katana, une sorte de tranchant sabre d'origine nippone, un employé d'une superette un peu trop ironique, notre friponne demoiselle devient de plus en plus hystérique et déjantée, au point d'envisager l'assassinat de son propre père (afin de pouvoir vendre la maison familiale pour aider financièrement son frère embastillé, mais aussi pour punir son nigaud de paternel pour avoir osé aviser quelques représentants des Services Sociaux de ses manquements maternels). Pour perpétrer son radical parricide, elle songe au copain de son incarcéré de frangin, l'arriéré Kenny dont les capacités intellectuelles émargent plutôt du coté des unicellulaires protozoaires que des monades de Leibniz.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 13/20
Ce qui retient avant tout, bien avant les lascifs débordements amoraux de Katrina l'excessive, c'est la permanente qualité du jeu des principaux acteurs -présence certaine, efficience totale- et bien sûr, un scénario parfaitement calibré. Par contre, là où le bât blesse, où l'on peut difficilement accorder un quelconque satisfecit, c'est dans l'inconsistance référentielle du film qui fait barboter l'ensemble dans tous les méandres possibles des genres disponibles ou connus par le cinéaste (humour, horreur, comédie, cinéma-vérité, tragédie, social, érotique, musical, mélodrame, etc..) sans jamais trouver ses marques propres, son rythme de croisière pour s'installer dans une sorte de pesant melting-pot émotionnel fort disparate et jamais véritablement maîtrisé, donnant une gênante impression d'invertébré filmique, sans épine dorsale structurelle, existentielle, parsemé de quelques tics cinématographiques post-modernes et de tintamarre pseudo-musical. Dommage, on attend avec curiosité la suite et un peu plus de sérénité filmique de la part du réalisateur, sans pour autant souhaiter qu'il se prenne rapidement pour un nouveau Ken Loach ou un Marco Risi austral(ien).
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Bibliographie