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LONDON TO BRIGHTON-2006-
Nationalité : Grande-Bretagne
Titre VO : London to Brighton
Durée : 1h30
Date de sortie en France : 20/06/2007
Genre : THRILLER
Themes
Réalisation : Paul Andrew WILLIAMS
Prise de vues : Christopher ROSS
Musique : Laura ROSSI
Distributeur : MK2 Diffusion
Visa d'exp. : 118039
Résumé
Prostituée à la solde du minable et violent Derek, l'opulente Kelly cherche par tous les moyens à quitter Londres, en compagnie d'une gamine de douze ans en fugue, prénommée Joanne, qu'elle cache dans les toilettes d'une gare, en attendant le premier train matinal en direction de la ville cotière de Brighton, pour se mettre à l'abri chez une vague amie prénommée Tracey. Cette fuite éperdue et fort inorganisée est causée par le meurtre d'un riche homme d'affaires, Duncan Allen, pédophile sadique, que la gamine a mortellement poignardé. Stuart, le fils du macchabée, un important ponte de la pègre locale, somme Derek de retrouver dans les vingt-quatre heures les deux fugitives.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 15/20
Une étonnante actrice, à la présence certaine (Georgia Groome) pour une oeuvre bien maîtrisée, sans pathos excessif ni voyeurisme complaisant dont les terrifiantes zones d'ombres illuminent le film de son noir halo de désespoir humain et social.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
inconnu(e)
À part l'actrice qui effectivement était excellente, j'ai détesté ce film pour son sous-texte moral. En effet au bout du compte, c'est le fils de famille qui décide de l'exécution des prolos maquereaux, et qui file l'argent pour que la petite fille retrouve sa mère-grand dans un cottage (qui a l'air assez cossu) alors qu'on était censé avoir à faire à du social. C'est vraiment le mélo 19e siècle avec en prime le mépris pour les classes inférieures. D'ailleurs qu'il ne s'inquiète pas, aujourd'hui cette chair humaine fraîche vient plutôt de l'est, en dommage collatéral de la mondialisation. Sur la forme, c'est très raccoleur aussi et assez mal fichu. Avant cette scène de l'exécution, dans la voiture les cris systématiques meublent mal la mauvaise gestion du temps. Et la scène elle-même n'est pas sans rappeler le film coréen "A Bittersweet Life".Incontestablement le film qui m'a le plus énervé de l'année - à ce jour. Et pourtant je suis bon public.
Note : 17/20
Surtout ne pas avoir peur d'assister à de la violence pour des clous, avec force hémoglobine, style grosses productions américaines complaisantes qui vous laissent k.o. : certes, un filet de sang de temps à autre montre qu'on n'est pas à la noce, l'angoisse est présente, il faut bien... Mais davantage de suggestion que d'étalage, ce qui arrive a des relents de vérité, ça prend aux tripes tout de suite... Voilà un jeune cinéaste britannique recommandé par personne pour l'instant mais qui a quelque chose à dire, il offre là un thriller de choix, ce qui s'appelle "ne pas se f... du monde". Car qui ne tremblerait pour cette petite à la peau encore transparente de l'enfance (très jeune actrice absolument remarquable, la petite jeune fille candide mais point sotte qui va découvrir que la vie n'est point un jardin de roses). Une balèze d'embrouille, tout ça pour avoir fait confiance aux gens de la rue en se disant qu'il faut bien ! Nous voici partagés cependant, en présence de ce type supposé du bon côté de la barrière, et qui a quelque chose de terrifiant... Et puis la prostituée aussi : est-elle cette brave fille ou va-t'elle se révéler plus faible au fil de l'épreuve ? Enfin, ce maquereau aux yeux d'un homme bon, tellement à la botte de celui qui l'a débusqué... C'est la loi de la jungle, cette fiction d'un réalisme total dit aussi "osons un monde sans flics" ! Film noir, aride, qui sait où il emmène ses spectateurs, mais ce n'est jamais de la violence gratuite, même si j'ai eu l'impression d'une tension à la limite du supportable, cette arrivée au bord du gouffre avec les pelles... La caméra est maniée de façon assez musclée, mais avec un art consommé de sauver la mise... Aucune syncope dans la salle, au contraire, les spectateurs médusés causaient beaucoup une fois dehors !
Bibliographie