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ZODIAC-2007-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : Zodiac
Durée : 2h36
Date de sortie en France : 17/05/2007
Genre : THRILLER
Themes
Taxis
- cinéma américain -
Alcoolisme et autres beuveries
- cinéma américain -
Prisons
- cinéma américain -
Tueurs psychopathes
- cinéma américain -
Journalisme et presse
- cinéma américain -
Télévision
- cinéma américain -
Réalisation : David FINCHER
Scénario : James VANDERBILT
Inspiration : D'après un livre de Robert GRAYSMITH
Prise de vues : Harris SAVIDES
Musique : David SHIRE
Distributeur : Warner Bros
Visa d'exp. : 117523
Résumé
Tout débute courant du mois du juin 1969 dans un coin boisé des environs de San Francisco, par une chaude soirée d'été, un jeune couple est sauvagement abattu à l'aide d'un efficace Lüger 9 mm, alors qu'il badinait discrètement dans leur voiture. Quelques minutes plus tard, la police est avisée téléphoniquement du double forfait par l'assassin lui-même. A peine six mois plus tard, une autre agression est perpétuée sur un autre couple, près d'un lac artificiel. Le tueur en série, qui s'est affublé de l'étonnant sobriquet du "Zodiac" commence par alerter les journaux, exigeant le rapide décodage d'un cryptogramme de son invention pour éviter un autre massacre. C'est au "San Francisco Chronicle" un des trois quotidiens avisés que l'affaire est prise le plus au sérieux, en particulier par un journaliste spécialiste des affaires criminelles, un certain Paul Avéry, mais aussi, dans l'ombre de sa petite fonction, le timide dessinateur de presse, Robert Graysmith, effacé comme un coup de gomme, mais aussi curieux et fouineur au possible. Du coté des forces de police, l'affaire échoit à l'opiniâtre inspecteur David Toschi et son méticuleux partenaire, l'inspecteur William Armstrong. Durant plus de vingt ans, avec de longs espaces de silence, le mystérieux tueur psychopathe qui se dit profondément malade, va de temps à autre refaire parler de lui.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 14/20
Adaptation d'un sanglant fait divers, l'épuisante oeuvre de David Fincher (156 minutes) est loin de soulever l'enthousiasme auquel on aurait pu espérer. Certaines scènes s'étirent inutilement et leur fatigante prolongation n'apporte strictement rien à l'intrigue. Des longueurs donc, pesantes et fastidieuses, mais aussi un réel manque de densité psychologique pour la plupart des acteurs / protagonistes qui parcourent et traversent l'histoire comme on traverse hors des clous, en catimini, furtivement, comme pressés de se faire oublier, d'aller déjà sur un nouveau casting, se perdre sur un autre tournage. Pour notre part, on laissera benoîtement à d'autres le (be)soin pressant, de parler des "bons cotés du film" qui existent tout de même, sans ironie aucune.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Note : 17/20
Après des films comme "Fight Club" et "Panic Room", on s'attend, en allant voir le nouveau film de David Fincher à quelque chose de techniquement très poussé, ludique et démonstratif. Il n'en est pourtant rien. L'auteur n'y laisse effectivement aucune patte de clippeur comme à son habitude, n'essayant aucune manipulation du récit ou de l'image. L'esthétique n'y est pas non plus mise en avant comme à son habitude, mais ici sobre, subtile et élégante, à l'image du cinquième film de son auteur."Zodiac" est un film modèle, d'une grande maîtrise, sans artifice. Certaines personnes le disent long, parfois ennuyeux. Si les scènes peuvent paraître longues, elles ne font ici que suivre le parcours de trois hommes, trois enquêteurs (un journaliste, un détective de la criminelle et un dessinateur pris par l'affaire) sur les traces du tueur de San Fransisco dans une enquête qui dure plus de vingt ans. Le dénouement de l'enquête n'est d'ailleurs pas un enjeu majeur du film par rapport au cheminement et la manière dont chacun fait son deuil face à cette enquête. C'est l'obsession de ces trois hommes qui est véritablement au coeur du récit. Pas de poursuites, pas d'arrestation héroïque, aucun faux semblant sur une prétendue arrestation. Un retour aux sources du cinéma d'investigation (on pense aux "Hommes du président") comme on en avait pas vu depuis longtemps. Fincher démontre donc ici que même dans la sobriété, il parvient à briller.
Bibliographie