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GOLDEN DOOR-2006-
Nationalités : France / Italie
Titre VO : Nuovomondo
Durée : 1h58
Date de sortie en France : 21/03/2007
Themes
Bateaux de croisière
- cinéma italien -
Emigration et immigration
- cinéma italien -
Réalisation : Emanuele CRIALESE
Prise de vues : Agnès GODARD
Musique : Antonio CASTRIGANO
Distributeur : ID Memento
Visa d'exp. : 110256
Résumé
L'histoire d'un groupe d'émigrés, d'origine sicilienne, début du 20e siècle, qui ont décidé de tenter leur chance, en partant aux States, l'Eldorado tant rêvé.
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Critiques - Commentaires Public
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Note : 11/20
"Golden Door", est en somme une très belle histoire, très bien interprétée, mais qui m'a tout de même laissé sur ma fin. Les paysages siciliens sont magnifiques (au début), portés de surcroît par une photographie presque à couper le souffle. Mais ce voyage initiatique à travers l'océan Pacifique se révèle bien lent, et sans vraiment de surprise ou de fraîcheur. La musique, très très peu présente, à le charme d'être toujours la même (avec ses variations), ce que j'ai beaucoup apprécié. L'Amérique rêvée par les protagonistes, est une vision à la fois drôle et originale. On passe un bon moment devant ce film, mais au fond on n'en apprend pas grand chose... certaines scène sont assez originales (comme celle du mariage à l'arrivée en Amérique, ou la scène finale du générique dans l'océan de lait...), mais au fond, rien de vraiment mémorable. Bon et beau film, mais la réalisatrice nous laisse sur la fin... bien dommage. Bardamu.
Note : 16/20
A voir en v.o. anglo-italienne pour ajouter à l'impression de voyage, notamment pour les claustrophobes... Car ceux qui s'attendent aux grands horizons maritimes habituels risquent d'être déçus. Sauf s'ils ont aimé "Respiro", puisqu'ils retrouveront le côté âpre du cinéaste italien, sa sauvagerie, cette façon de suggérer le sentiment et de ne jamais s'y perdre. D'abord une escalade symbolique, assez longue et pieds nus, de pauvres hères indécis, la distribution toujours aussi rude de hardes, quelques salamalecs suggérant la misère locale... Enfin, le périple collectif, les premiers contrôles, une voie d'eau, un bateau quitte une terre, mais aucun plan d'ensemble... C'est amené avec une infinie lenteur, toujours cette caméra en permanence tournée vers l'intérieur des situations, comme soulignant l'absence de perspectives tant que toutes les épreuves ne sont pas surmontées, elles seront nombreuses, dont une tempête inattendue ! Fort heureusement, il y a aussi (outre des mirages de récoltes grand format et de trempette lactée) cette intrigante rousse Anglaise jouée par Charlotte Gainsbourg, et toutes les réactions des passagers à son égard, agrément indispensable à cette traversée repliée sur elle-même. Ce film a le mérite de livrer les coulisses d'un voyage de l'Ancien Monde vers le Nouveau, comment, alors qu'on ne s'aime pas sur commande, il faut bien s'apprivoiser vers le but commun. Et imaginer, notamment pour les femmes, des astuces permettant d'espérer rester une fois débarquées... Le spectateur peut au moins apprécier son confort de n'être pas contraint à l'exil.. Les tests interminables infligés à ces émigrants frôlent le tragi-comique. Mais on constate que les plus vaillants en apparence restent de tout temps et n'importe ou, d'office favorisés.