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MICHOU D'AUBER-2005-
Nationalité : France
Durée : 2h08
Date de sortie en France : 28/02/2007
Themes
Enfance
- cinéma français -
Racisme
- cinéma français -
Distributeur : EuropaCorp Distribution
Visa d'exp. : 113195
Résumé
Dans les années 1960, un petite garçon d'origine maghrébine, âgé de neuf ans, prénommé Messaoud, est placé dans une famille d'accueil. Vu le contexte politique de l'époque, il est finalement décidé de changer son prénom et de l'appeler Michel.
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Critiques - Commentaires Public
inconnu(e)
Assurément, le filon reconstitutionnel des fifties ou des sixties semble avoir la cote ces derniers temps. Dépourvu du moindre anachronisme (c’est rare), Michou d’Auber, sans être le chef-d’oeuvre de l’année, reste un très joli film familial à multi-thèmes. Particulièrement fidèle, ce retour historique rappelle une période majeure de la nation française, qui était sur le point de «lâcher» l’Algérie. Thomas Gilou (La vérité si je Mens 1 et 2), pas toujours aimable en interview certes, s’est tout de même montré très inspiré en réunissant Gérard Depardieu et Nathalie Baye. D’accord, la soixantaine demeurant proche pour ces deux monstres sacrés, on s’étonne de voir débarquer chez eux une petite tête blonde – c’est le cas de le dire, car c’est en fait un pied noir –, qu’ils choisissent d’adopter.Mais le coup de coeur revient à Mathieu Almaric, parfait dans son second rôle d’instituteur. Bien plus esthétique que n’importe quel téléfilm – les apparences sont parfois trompeuses -, cette fiction sentimentale se révèle fort agréable à zyeuter entre deux grosses productions américaines, voire qui sait, au terme d’une journée éreintante.Il a en outre la qualité d’oublier sexe et violence, et d’être ainsi destiné dès 7 à 77 ans, ce qui est devenu une denrée rare de nos jours sur les toiles. Avis donc aux nostalgiques et aux coeurs tendres, moins pour ceux qui ont du mal à écouter chanter Bourvil.
Note : 16/20
Hommage à ces gosses déménagés et ré-emménagés de par le monde, une tendance encore actuelle et qui pourrait bien s'amplifier ! C'est inspiré d'un fait vécu, et ça se termine en queue de poisson, une fin logique, ça me démange de dire "dommage" en même temps... Joliment tourné (un quotidien bon enfant mais où l'instinct de destruction couve toujours prêt), ponctué par les doctes discours télévisés de notre Général... Certes, Depardieu pèse une tonne quand il siffle directement au goulot et qu'il casse tout... Le petit décoloré fait un peu baigneur en plastique quand il sort de dessous la table... Quant à la mère de remplacement Nathalie Baye, charmante, active à son foyer mais jamais soumise à son ogre de mari (excellent Mathieu Amalric en pourvoyeur d'oxygène), elle serre le coeur : point fort de cette histoire : la fin touchante. Et aussi le fait d'afficher en ce printemps 2007 mais par un chemin détourné, la tendance humaine première mais qu'on peut combattre, qui est de rejeter celui qui est trop différent de soi. Souhaitons que les écoles l'expliquent et le projettent largement !
Bibliographie