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J'ATTENDS QUELQU'UN-2006-
Nationalité : France
Durée : 1h36
Date de sortie en France : 21/03/2007
Themes
Milieu scolaire
- cinéma français -
Prostitution
- cinéma français -
Chiens
- cinéma français -
Relations fraternelles
- cinéma français -
Réalisation : Jérôme BONNELL
Scénario : Jérôme BONNELL
Prise de vues : Pascal LAGRIFFOUL
Distributeur : Bac Films
Visa d'exp. : 114511
Résumé
Une petite ville de province. Un café, tenu par Louis le débonnaire, toujours spirituel et drôle derrière son comptoir et ses cicatrices, qui relit pour la quatrième fois "L'éducation sentimentale" du père Flaubert (parce qu'il est né comme lui un douze décembre) à jamais en perpétuelle carence affective pour Sabine qu'il voit pourtant souvent, entre quatre murs et trois petits soupirs amoureux. Sabine, justement, l'incandescente, avec ses béances et ses blessures qui se prostitue à la petite semaine et dont Louis est le plus fidèle client. Il y a aussi, venu de la gare, en retard d'une histoire, sac au dos et dos au mur, le jeune Stéphane avec ses tardifs regrets et ses lancinantes culpabilités via une secrète paternité mal assumée. On n'oubliera pas la pulpeuse Agnès, institutrice modèle et soeur câline de Louis, qui vit avec Jean-Philippe, doux hypocondriaque et le Chien qui lui aussi, laisse en débandade, attend quelqu'un.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 15/20
Des im(probables) méandres de l'amour et de la tendresse, à la quadrature in(certaine) des rencontres im(possibles) entre sinuosités des manques et douloureuse incomplétude, il reste un sourire, des larmes et des trains en partance. Trois petits tours et puis s'en vont, pour certainement ne jamais plus revenir.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Note : 17/20
Caravaca/Devos/Darroussin magnifiques de justesse... Mais c'est surtout Sylvain Duaide et Florence Loiret-Caille qui entêtent pendant et après le film (personnalités très bien mises en valeur par les plans de visages et de silhouettes). On voudrait les voir et les revoir encore, sublimes dans leur tristesse de beaucoup tâtonner et ce doute qu'une bonne fée passe les arracher au vide répété des jours ou à des attirances stériles. Contrairement à l'innocent chien noir qui traverse l'histoire avec bonhomie, tous les personnages veulent garder l'amour une fois qu'ils l'ont éprouvé (au besoin par une fuite très digne). Jérôme Bonnell a beaucoup de classe et ce don de consoler du banal quotidien qui inquiète, patine, chagrine... en donnant à voir, plutôt que des psychopathies, ces miracles que sont les rencontres avec l'autre, muré autant sinon plus que soi-même dans sa solitude intérieure.
Bibliographie