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VOLEM RIEN FOUTRE AL PAÏS-2006-
Durée : 1h47
Date de sortie en France : 03/03/2007
Distributeur : Shellac
Visa d'exp. : 104275
Résumé
Intéressant documentaire sur différents comportements individuels ou collectifs, souvent militants, pour s'opposer ou se détacher du système capitaliste. Expériences urbaines et rurales qui, pour de nombreuses contingences quotidiennes, démontrent qu'il est possible de se passer en grande partie des "nécessités" du "marché" imposées par des lois économiques uniquement échafaudées sur la rentabilité immédiate, la création artificielle de besoins "nouveaux" et inutiles et la consommation forcenée. Cela va de l'investissement et de l'occupation illégales d'un immeuble de Barcelone par des squatteurs, en passant par l'utilisation de l'énergie solaire, de l'éolienne, de la captation de l'eau naturelle, ou d'une existence autarcique et autonome de certaines familles ou communautés, loin des fallacieuses contraintes citadines.
Critiques et Commentaires
Critique de
Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 12/20
Dommage que la démonstration, hautement estimable et bienvenue, manque de rigueur probante et aborde, pêle-mêle des démarches de "résistance" qui n'ont pas forcément les mêmes motivations communes et dont la présentation cinématographique ne fait souvent qu'illustrer d'une façon anecdotique leur réelle intelligence et leur sympathique ingéniosité. Beaucoup plus efficace et pertinent, l'interview d'un Kessler, âme damnée du libéralisme triomphant, dont l'arrogance et l'énervement, la morgue et la suffisance nous peaufinent de futurs Rouillan et Baader, encore plus radicaux et plus efficaces que leurs aînés.
Critiques - Commentaires Public
4746
Note : 15/20
Une analyse nécessaire pour tous ceux qui, plutôt que de s'exporter au gré du marché, restent dans leur coin et font des boulots sordides comme scier un porc en deux à longueur de journée. Peut-être chaotique, tellement on passe d'un essai d'autarcie à l'autre, mais enfin, après la précédente caricature "Attention danger travail", celle-ci est une autre facette de ce désir émergent à condition de refuser d'être un commode parasite qui ne tente rien : rester créateur (ou à peu près) de son cheminement personnel, refuser de devenir ces éponges qui absorbent ce qu'une élite marchande a décrété. Les pistes explorées ici, crédibles pour certains d'entre nous, qui ont déjà bien bourlingué, ramènent toutes aux sources. Tout cela reste relatif, maladroit, pourrait même faire "grand luxe des pays civilisés décadents". Soit, mais loin d'en sortir désespérée, j'y décèle un instinct de conservation réjouissant : ON RIT FRANCHEMENT d'un bout à l'autre, de la petitesse et aussi de l'ingéniosité humaines !