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NUE PROPRIÉTÉ-2006-
Nationalité : Belgique
Durée : 1h30
Date de sortie en France : 21/02/2007
Réalisation : Joachim LAFOSSE
Prise de vues : Hichame ALAOUIE
Montage : Sophie VERCRUYSSE
Distributeur : Haut et Court
Visa d'exp. : 115086
Résumé
Familles, je vous hais...
Femme d'âge mûr et de convictions, Pascale, divorcée, entretient depuis quelques temps une relation amoureuse avec son voisin Luc, à l'insu de ses deux garçons, Thierry et François, parfaits jumeaux complices et complexes. L'amant se verrait bien époux et envisage allégrement avec sa maîtresse la gérance commune d'une coquette maison d'hôtes. Mais pour cela, Pascale devrait tout d'abord vendre la superbe propriété familiale qui à l'origine est prévue, en héritage, pour ses deux enfants. Ce que refusent bien sûr catégoriquement Thierry et François.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 15/20
Quand une cellule familiale devient effectivement pesante prison, que les enfants phagocytent l'affectif maternel au point de s'ériger en binôme décisionnel des impératifs choix relationnels de leur mère, quand la fusion mal gérée devient proximité et verbalisation douteuses, le drame intime, longtemps en suspens, guette et se manifestera brutalement, par exemple au coin d'une anonyme table en verre.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Note : 18/20
L'inscription "à nos limites", sorte d'épitaphe à droite de l'écran au début du film, laisse perplexe. D'abord la mère dont les paroles jurent avec les actes, en compagnie de ses jumeaux, demeurés en barboteuse sur le plan affectif. Ensuite, le père fugace, reconstruit ailleurs, fileur de biftons à défaut de pouvoir s'impliquer davantage. Crispants tous autant qu'ils en sont ! Vient le jules de maman qui fait un semblant de morale aux deux grands puis se trouve déplacé : dès lors, le regard devient tiraillé... Et ça n'arrêtera pas. On s'engouffre dans le huis-clos, aidé par les acteurs mais aussi par cette mise en scène façon documentaire, et des dialogues qui sonnent juste. Car ce drame, pressenti comme tel grâce à la bande-son, "parle" au spectateur passé par des crises inter-générationnelles, la maison n'est qu'un prétexte.. Admirables techniquement, cette musique et cette caméra tout ensemble, qui invitent tout d'un coup à quitter la bâtisse dont on s'aperçoit que les dépendances n'en finissent pas !
Bibliographie