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ROCKY BALBOA-2006-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : Rocky Balboa
Durée : 1h43
Date de sortie en France : 24/01/2007
Theme
Boxe
- cinéma américain -
Réalisation : Sylvester STALLONE
Prise de vues : Clark MATHIS
Musique : Bill CONTI
Distributeur : 20th Century Fox
Visa d'exp. : 116654
Résumé
Sixième mouture sur l'invincible boxeur Rocky Balboa qui, après des années de retrait,
va reprendre le flambeau, pour un ultime combat.
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Quel boulet que ce Rocky Balboa nuiteux et traîne-savates, se déplaçant au pas pendant plus d’une heure, puis étirant enfin, mais lentement, ses bras vers l’action. Le champion est au plus bas, sa compagne n’est plus, son fils l’évite, il ne lui reste plus que Médor à sortir le soir, en y intercalant des souvenirs de combats, des provocations nocturnes et des photos prisent par ceux dont la mémoire intacte lui donne encore un nom.Le parallèle est flagrant entre le personnage et l’acteur qui ont dus s’adapter à la voie de garage pendant presque une double décennie, de ce point de vue le film peut s’apprécier en l’attaquant philosophiquement par le concept de la renaissance d’un phoenix.Sylvester Stallone voyage incognito dans un Rocky Balboa en décrépitude, le virtuel offre le bénéfice d’un chantier intellectuel et physique, en reconstruction, ceci à l’acteur comme au boxeur, ils s’y accrochent comme à une bouée, le schéma d’une remise sur pieds s’exécute crescendo, sans surprises dans des clichés d’orgueils éprouvés.Rocky vomit une sueur abondante afin de retrouver le top niveau et de confronter cette musculature opérationnelle au champion du moment. On se demande bien pourquoi, les dialogues de l’encadrement servant de motivations au come-back d’un has been sont plats comme la Beauce.La confrontation finale se déploie dans un lot habituel d’alternances dominatrices, sur le ring, Rocky a du jarret, il n’est pas interdit de penser que cet épilogue sert surtout à repositionner sur le marché un acteur à la condition physique reconquise, désirant retravailler de manière régulière sur le marché des films d’action, toute la structure de Rocky Balboa n’est que le C.V d’un senior esthétiquement fringuant, la restauration intelligente d'un produit de marketing.Rien de fantastique dans tout cela, c’est du vu et revu. Si nous étions le 31 Décembre 2007 les plus audacieux clameraient que c’est le navet de l’année, quelle déception ! Rien ne vibre, les inconditionnels, par contre, sauront positionner là où il faut, les pansements de l’indulgence.Un générique final savoureux aide à faire passer la boulette.
Bibliographie