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L'ILLUSIONNISTE-2006-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : The illusionist
Durée : 1h50
Date de sortie en France : 17/01/2007
Genre : DRAME
Réalisation : Neil BURGER
Scénario : Neil BURGER
Inspiration : D'après une nouvelle de Steven MILLHAUSER
Prise de vues : Dick POPE
Musique : Philip GLASS
Distributeur : Metropolitan FilmExport
Visa d'exp. : 115210
Résumé
Nous sommes à Vienne, début du 20e siècle. Le célèbre illusionniste Eisenheim fait de l'ombre au prince Leopold qui décide de mettre son (ancien) rival (amoureux) sous surveillance.
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Un initiateur se dématérialisant après ses cours, offre à de jeunes yeux ébahis un terrible adversaire au rationalisme, une illusion s’attaquant à des régimes politiques carbonisés par l’arrivisme. Un amour de jeunesse contrarié par un cinglant rappel à l’ordre "Rappelez vous votre rang", permet à un magicien hors norme de progresser en mariant superbement une machinerie à une spiritualité.Des papillons volants soutiennent dans les airs de petits tissus blancs, servant à contenir de belles larmes féminines. Excalibur retourne à la pierre sous l’apparence d’un parquet princier, un oranger majestueux défie la lenteur du temps en poussant instantanément devant un auditoire, ravi devant de si belles démonstrations métaphysiques.Un futur empereur se dévore davantage de mégalomanie, devant les prouesses d’un homme maniant merveilleusement l’autre coté du miroir. Les masses sont conquises, de chers disparus apparaissent sur les planches de théâtres bondés en répondant spontanément aux questions posées par un public aux anges.Le royaume de Vienne est menacé par une république spirituelle, l’illusion, devenue un parti politique, prend l’ascendant sur une monarchie ayant toujours la main sur l’épée prête à réprimer une foule à bout de souffle, suite à la disette.Ce nouveau pouvoir est fulgurant, dans l’impossibilité d’expliquer ces tours défiant toutes rationalités, le magicien devient un Dieu porté vers l’empyrée, par toutes les couches de la société."L’illusionniste", bordé de l’agréable musique répétitive de Philip Glass, se promène sur le fil du rasoir du rêve et de l’analyse rationnelle, il possède d’agréables fausses routes dont les impacts d’arrivées charment nos sens.Eisenheim, lucide de la force persuasive de son métier, préfère se stabiliser aux yeux d’un peuple manipulable par un aveu honnête.Tout se glane par l’apparence, cette bombe nivelle une réalité qu’il faut assumer pour mieux la combattre.Il y a peut-être une vérité dans une illusion, pour le comprendre il faut marcher dans les pas d’une continuelle évanescence.
Bibliographie