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CINGLEE-1987-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : Nuts
Durée : 1h56
Genre : DRAME
Réalisation : Martin RITT
Inspiration : D'après la pièce de théâtre éponyme de Tom TOPOR
Prise de vues : Andrzej BARTKOWIAK
Musique : Barbra STREISAND
Produit par Barbra STREISAND
Distributeur : Warner Bros
Résumé
Claudia Draper, issue d'un milieu familial fort aisé, se prostitue depuis environ deux mois et a tué un de ses clients qui la brutalisait ..... Pour éviter le scandale, la famille préfère la faire interner comme folle. Mais la jeune femme refuse cet état de fait d'évitement et veut absolument être reconnue saine d'esprit afin de pouvoir passer au tribunal et justifier son geste delictuel.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 12/20
Un film se passant essentiellement dans les prétoires et qui ne manque ni de punch ni d'intérêt. Barbra Streisand est superbe.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Accusée d'homicide avec préméditation, Claudia Draper se retrouve en maison d'arrêt pour femmes. Tout au long du film, il s'agira pour Claudia et son avocat de prouver en un procès préalable si elle est responsable de ses actes, "consciente du chef d'accusation". Si elle est irresponsable, l'honneur de la famille sera sauf. Mais parmi les protagonistes présents au procès, n'est pas responsable celui qui est suppose l'être communément... Claudia est prostituée, mais s'assume dans une vie qui ne connaît que l'ordre pour les individus "rangés" comme un masque placé devant un chaos insondable. La preuve à apporter sera d'autant plus délicate et difficile à fournir que les médecins légistes l'ont déclarée malade. La partie s'avère particulièrement difficile vu le caractère ferme et agressif de Claudia. Celle-ci tente de se défendre seule lors des plaidoieries, refuse les références faciles à son enfance perturbée ..... La tension atteint son paroxysme lorsque les parents passent à la barre et que Claudia lance que l'affirmation verbale de l'amour est rhétorique, sans rapport avec sa réalité. A propos des "psy", elle dit que ceux qui soignent sont en fait les malades... et finalement que la loi ne se réfère qu'aux faits, dans l'ignorance voulue des traumatismes personnels de l'accusée, bref que la Justice n'opère qu'au profit des vrais bourreaux, en l'occurence, ici, parents coupables de leur influence au nom de l'amour, oppresseurs déclarés ou implicites, coupables de silence. A voir.
Bibliographie