Acteur sans réelle envergure, George Reeves voit sa carrière artistique (cinéma et télévision) prendra une conséquente bifurcation avec son interprétation (plus d'une centaine d'épisodes) du mythique personnage de bande-dessinée, Superman. Cette renommée, qui sera aussi pour lui un enfermement définitif dans un rôle-crampon, il la devra en grande partie à sa liaison avec Toni Mannix, l'épouse d'un des tolérants) directeurs d'un studio hollywoodien, en l'occurrence, la Métro-Goldwyn-Mayer. Lorsqu'il quitte les studios californiens pour tenter sa chance à New York, en compagnie de sa nouvelle maîtresse, la craquante Leonore Lemmon, les dés semblent jetés pour un dérapage non contrôlé vers une mise à la retraite orchestrée, voire un effacement de la scène publique. C'est le 16 juin 1969, lors d'une énième soirée, qu'on le retrouvera mort, une balle logée en pleine tête. Louis Simo, un détective privé plutôt mal emmanché dans une navrante affaire de mari jaloux, sera le seul à douter de la véracité de son suicide, confortable version officielle de son énigmatique décès.
Critique
Critique de
Jean-Claude pour Cinéfiches
NoteCinéfiches : 15/20
Dans la positive foulée du "Dahlia noir" de Brian de Palma, sorti en salles deux mois plus tôt, une nouvelle incursion dans le monde mortellement feutré de l'univers en chausse-trappes du cinéma hollywoodien, souvent en berne.