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CASINO ROYALE-2006-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : Casino Royale
Durée : 2h24
Date de sortie en France : 22/11/2006
Genre : ACTION
Réalisation : Martin CAMPBELL
Inspiration : D'après le roman éponyme de Ian FLEMING
Prise de vues : Philip MEHEUX
Musique : David ARNOLD et Monty NORMAN
Distributeur : Gaumont / Columbia TriStar
Visa d'exp. : 115736
Résumé
Première mission de l'agent anglais qui, malgré un léger fiasco dans une ambassade à Madagascar où il fait exploser les alentours, reçoit le statut de "00" le mettant d'office dans le gotha des services secrets britanniques. Malgré sa mise en touche provisoirement par "M" sa responsable, James Bond décide de poursuivre son enquête qui le mène aux Bahamas, dans les sphères troubles du Chiffre, un richissime malfrat faisant fructifier les avoirs financiers de moult malfrats internationaux. Toute cette fortune douteuse se retrouvera au Montenegro, dans une fracassante partie de poker où Bond, avec l'argent fournie par une collaboratrice des services du Trésor, la succulente et acide Vesper Lynd, venue spécialement de Londres.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 13/20
Rien à redire ou à maudire sur les séquences d'action, efficaces et souvent bluffantes. Mais la romance transpire l'eau de rose et le bisou fané, alors que la longue partie de cartes frise l'ennui mortel et le bâillement intempestif.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
J'ai vu le dernier James Bond, Casino Royale, hier soir, et les impressions dont je vous avais fait part dans les dernières sorties de la semaine (là) se sont confirmées. Ce nouvel épisode est différent. Le célèbre agent n'est plus seulement un gros bourrin qui tue tout ce qui bouge. Non, il pense, réfléchit, et - tenez-vous bien - il a des sentiments... Un grand changement, donc. Et réussi, en plus. Car Martin Campbell (déjà réalisateur de GoldenEye, un autre James Bond) ne tombe pas dans le "gnan-gnan", quand il tourne des scènes romantiques. Les dialogues, à moitié comiques, leur donnent une certaine originalité.Mais à côté de ça, les scènes d'action pure sont bien sûr toujours là, et elles sont très réussies, en particulier la première (la poursuite du fabricant de bombes). Le réalisateur filme de manière extrèmement dynamique, avec des mouvements de caméra qui s'arrêtent ou qui démarrent pendant les plans, des angles intéressants... Le tout s'enchaîne parfaitement, bien raccord, pour notre plus grand plaisir.Autre changement, James Bond a ici perdu ses gadgets. En effet, il n'en a aucun, cette fois-ci. Ça manque un peu au début, mais on s'y fait, et cette absence est compensée par le reste.Le grand blond aux yeux bleus Daniel Craig (vu dans Munich) remplace Pierce Brosnan à merveille, et Eva Green (Kingdom of Heaven) est parfaite. On retrouve Judi Dench (Mrs. Henderson présente) dans le rôle de "M", et on découvre Mads Mikkelsen jouant le méchant ("Le Chiffre"), et Jeffrey Wright (Broken Flowers, Syriana) un associé de dernière minute de James Bond. Quant à la musique, je vous conseille la chanson du générique, "You know my name", de Chris Cornell (écouter).Pour autant, pour ceux qui n'auraient pas apprécié le changement, les élément cultes des précédents films ont été conservés : le film se finit par la phrase mythique "Je m'appelle Bond. James Bond.", suivie de la musique mythique "James Bond Theme" (écouter). Le générique est aussi dans le style des autres, très esthétique et réussi.Pour finir, mention spéciale à la séquence d'ouverture, en somptueux noir et blanc à la Sin City (mais sans égaler ce dernier, tout de même...).Pour ce dernier épisode de James Bond, Martin Campbell, avec ses scénaristes, nous présente un "double zéro" radicalement transformé, mais sans pour autant oublier ses principales habitudes... Un "Casino Royale" excellent (même la V.F. est étonnament réussie).
Bibliographie