Aucun résultat pour cette recherche
SCOOP-2006-
Nationalité : Grande-Bretagne
Titre VO : Scoop
Durée : 1h36
Date de sortie en France : 01/11/2006
Distributeur : TFM Distribution
Visa d'exp. : 116411
Résumé
Joe Strombel était un célèbre journaliste d'investigation londonien qui menait une confidentielle enquête sur un mystérieux tueur psychopathe qui a chaque meurtre d'une femme, laissait bien en évidence une carte d'un jeu de tarot, auprès de sa malheureuse victime égorgée. Un décès brutal et le voilà en direction de l'autre monde, sur la barque de Charon où il a l'occasion de discuter avec la secrétaire défunte de l'aristocratique Peter Lyman qui affirme que son patron l'a empoisonnée et qu'il est en fait le célèbre criminel recherché par toutes les polices de la capitale. Strombel, toujours le métier dans la peau, malgré son statut de moribond, décide de réagir. Il choisit de communiquer ces précieux renseignements à une jeune journaliste débutante, Sondra Pransky avec laquelle il va entrer en contact par l'intermédiaire du volubile Sid Waterman et de son drôle de coffre "magique", un prestidigitateur de cinquième zone, dans un médiocre et ringard tour de magie devant un public habituellement plutôt fort clairsemé.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 17/20
Une fort réjouissante petite comédie fantastico-policière parcourue d'une pléiade d'acteurs souvent peu connus mais convaincants, où s'entremêlent avec jubilation l'inimitable humour yiddish, le suspense scénaristique, la finesse du jeu des principaux acteurs et une incroyable aisance technique.
Ajouter Votre
Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
inconnu(e)
Comme j'adore Woody Allen vieillissant, j'ai raffolé de le voir apparaître en magicien dans ce film léger, envoyé sur une petite musique de Strauss... Plein de gags, Scarlett Johansson enjouée, un beau prétendant à sa suite, sans doute pas si magistral que "Match Point", mais un Woody Allen percutant tout de même, à condition d'aimer le bonhomme, notamment si rien qu'à le voir... (pffffffffff, je me tiens les côtes d'office !).
On a toujours un peu la tremblote quand Woody Allen nous fait son petit coucou annuel, va-t-on s'endormir avant la fin ? Eh bien non, là franchement, c'est gagné. Cette comédie policière est succulente, Sydney, magicien raté, a un public sénile, ses tours sont ringards, il est grand temps que la providence se manifeste afin d'éjecter un rassasié sans envergure de cet environnement médiocre.Sandra Pronsky, jeune journaliste blonde et binoclée, va s'en charger, cobaye de Sydney lors d'une représentation l'apparition soudaine d'un journaliste récemment assassiné, lui donne des informations sur l'insaisissable tueur au tarot. Sydney piégé se voit dans l'obligation de s'investir.Le mythe du poltron récupéré par la curiosité féminine, incapable de s'assumer seule, déjà développé dans "Meurtre mystérieux à Manhattan" refait surface dans un contexte pratiquement identique.Sydney fait ses classes dans plusieurs domaines inconnus, le courage, le conseil et la protection envers cette "fille" improvisée, tombée du ciel, le temps d'une enquête, la sieste existentielle est provisoirement terminée.Se définissant comme hébraïsant converti au narcissisme, sa conversion ne tient pas la route, ses sens chamboulent un existant se croyant à l'abri des sentiments, l'âme d'un père se façonne, s'investit, se laisse guider par se petit cœur neuf en pleine construction. Toute une structure grisante par l'aventure et le danger gagne ce sexagénaire engourdi.Sydney trouve par l'action une concordance de vibrations avec une génération montante, ne pouvant se permettre de vivre dans un acquis.Ses analyses s'affinent, il prend de l'envergure, stabilise la fonction un peu trop débordante de Sandra, fonçant dans le brouillard sans réfléchir, Ils sont indissociables, un cap en commun où l'un devenu sage stabilise les débordements de l'autre, trop incrédule et précipitée.Le lieu surprenant, servant d'épilogue, semble repositionner Sydney sur une case départ, un retour aux sources vers une origine détaché, habitat premier de cet homme ayant pendant quelque temps côtoyer la chaleur interne d'une paternité.