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TRIPLEPATTE-1922-
Film Muet
Nationalité : France
Durée : 1h18
Genres : FILM MUET / COMÉDIE
Themes
Mariage
- cinéma français -
Taxis
- cinéma français -
Rêves et cauchemars
- cinéma français -
Réalisation : Raymond BERNARD
Inspiration : D'après une pièce de théâtre de Tristan BERNARD
Prise de vues : Raoul AUBOURDIER et Paul GUICHARD
Distributeur : Pathé
Résumé
Robert Hercule Roland de Houdin, fringant trentenaire, surnommé « Triplepatte » à cause de son cheval qui ne saute jamais les obstacles, est un bon vivant qui particulièrement la compagnie féminine, particulièrement celle fort décontractée du Palace Doré, malgré sa fiancé, la remuante Irène de Crèvecoeur. Il est vrai que cette dernière est à peine âgée de six ans et que cette union avait été prévue trente-trois années plutôt par les parents de chacun, qui s’étaient mariés le même jour et en même temps et qui s’étaient promis que le premier fils de l’un épouserait la première fille de l’autre. Et puis, il y a l’exubérante et fort envahissante baronne Pépin, qui se ferait un devoir et un plaisir de payer les imposantes dettes de notre sympathique hurluberlu (il doit 680.000 francs à "l’adhésif" monsieur Boucherot) à condition qu’il épouse la ravissante Yvonne Herbelier. Après moult évitements et maintes dérobades de la part de notre indécis jeune homme, la rencontre tant recherchée se fera finalement, suivie par de courtes et monotones fiançailles et une convocation devant monsieur le maire où le fameux oui fatal ne sera pas prononcé. Et Robert, profitant de la confusion créée par son (im)pertinent refus, s’éclipsera en douce, pour pour en toute hâte le premier train pour la reposante Côte d’Azur, loin des matrimoniales tracasseries parisiennes. Mais quelquefois le destin amoureux s’obstine et finit tout de même par triompher.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 15/20
Agréable petit vaudeville inventif et distrayant, dans lequel on reconnaît la patte allègre de Tristan Bernard au meilleur de sa forme, avec un étonnant Henri Debain, oscillant entre "le grand dandin désorienté" et "le lunaire rêveur dégingandé", rappelant les meilleures compositions d’un James Stewart en verve et en panache. Une sympathique production découverte au festival de Pordenone 2009.
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