inconnu(e)
"Humain, trop humain" un film qui défend une cause, en l'occurrence celle des Noirs d'Afrique du Sud contre l'apartheid. C'est noble, c'est une nécessité même d'informer l'opinion publique. Mais l'histoire de Steve Biko, produite par Universal passe rapidement du grand reportage au "peplum" voire au feuilleton américain, par moments. A la fin du film, le sentiment de révolte éprouvé, est dû autant à l'impuissance devant la barbarie à visage humain qu'au dégoût devant les basses motivations commerciales qui transparaissent. En somme, le choc pour le fric.