Fiche Film - GRIZZLY MAN

Depuis plus de treize ans (cinq années avec l'aide d'une simple caméra vidéo) Timothy Treadwell a observé les quelques grizzlys du Parc National de Katmai au fin fond de l'Alaska. Rien de très scientifique ni de très organisé dans ces fréquentes expéditions, mais au contraire, un amour irraisonné, voire déraisonnable pour cette race d'ours qu'il vénère et veut protéger, non sans une forte dose de narcissisme infantile et d'aveuglement plutôt stupide. Sentiment certainement réciproque, puisqu'un imposant grizzly en fit tout simplement son repas ainsi que de la jeune femme qui l'accompagnait, à ce moment, dans sa folie aventureuse.

Critiques et Commentaires

Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches

Note Cinéfiches : 13/20

Werner Herzog, de moins en moins inspiré, s'est contenté de monter les rushes des prises de vue de l'appétissant énergumène, d'insérer de plats interviewes des vagues relations de ce dernier, sans une once d'analyse de son inconsciente démarche et de sa mortelle fascination pour les carnivores ursidés.

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Critique/Commentaire

Critiques - Commentaires Public

inconnu(e)

Grizzly Man, un film à voir pour savoir qu'un Grizzly n'est pas une peluche ! L'Ours reste ancré dans notre subconscient depuis la nuit des temps, car il "ressemble" à l'homme : il peut se tenir debout, être assis, a des comportement humains... Un film à voir pour ceux qui aiment la nature et les Ours... Quelques beaux paysages, des images de Grizzly en pleine nature jamais prises de si près (impressionnant...) Il ne faisait pas la différence entre un Ours et sa peluche qu'il avait là bas ! Comme il était seul là bas, les plans de ses interventions sont fixes : C'est surprenant, mais çà "passe" bien à l'image, vu sa passion !... Timothy, un illuminé un peu parano qui est allé au bout de ses rêves : La faim de sa quête s'est terminée dans le ventre de l'ours : c'est ce qu'il voulait sûrement au fond de lui même, quelle Fin ! Mais je préfère un Timothy parano que nos politiques, chasseurs bergers qui sont incapables de pouvoir sauver les derniers ours en France ! C'est comme toutes les passions. Au début on n'y va doucement, on est prudent, et ensuite la prudence s'en va... Il était heureux là bas avec ses ours loin de la civilisation, on peut bien le comprendre ! Son site http://www. grizzlypeople.com/home.phpA mon avis, Herzog a montré les interventions de Timothy pour montrer son côté parano, illuminé, excessif dans ses propos quelquefois... Il aurait très bien pu montrer tout le contraire je suppose. Chacun de nous a un côté blanc et noir... Les ours ont encore perdu un ami pro-ours... Vive les Ours !

Bibliographie