Aucun résultat pour cette recherche
Nationalité :
États-Unis231
Titre VO : Los tres entierros de Melquiades Estrada
Durée : 1h57
Date de sortie en France : 23/11/2005
Distributeur : EuropaCorp Distribution
Visa d'exp. : 113830
Résumé
Récemment muté en compagnie de son épouse Lou Ann, le sergent Mike Norton de la police des frontières, tue involontairement, dans un moment de stupide panique un péon mexicain, Melquiades Estrada, ami du contremaître de la région, le bourru Pete Perkins. Affolé par son geste, il enterre le cadavre subrepticement. Rapidement la police locale découvre le macchabée, le fait à nouveau enterrer hâtivement, sans trop enquêter, soupçonnant déjà l'un des leurs du forfait. Mais Perkins découvre l'identité du meurtrier, l'oblige à déterrer à nouveau le corps et le contraint à l'accompagner au Mexique, pour exaucer le dernier souhait de Melquiades. Commence alors un étrange et bouleversant road-movie, à travers un paysage aride et désertique, celui de la frontière mexicaine, mais aussi celui plus intime, de bien des coeurs desséchés.
Critiques et Commentaires
Critique de
Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 16/20
Une oeuvre d'un profond humanisme, déroulant avec bonheur et constance son efficace petit chemin de pellicule, fort justement primée à Cannes par les Prix du Meilleur Scénario et de la Meilleure Interprétation Masculine.
Critiques - Commentaires Public
5962
Ce film m'a beaucoup plu, il est très poignant et très émouvant. Tommy Lee Jones crée une ambiance, notamment par les lieux du tournage et le choix des acteurs. Il joue d'ailleurs le personnage principal très bien, il a su trouver le ton juste pour émouvoir sans larmes (le jury du festival de Cannes pense d'ailleurs de même, car il lui a donné le prix d'interprétation masculine)... Seules quelques touches d'humour sont, selon moi, en trop.
7601
Note : 18/20
Hormis quelques artifices scénaristiques brouillant la chronologie, c'est du western classique côté image. Les deux larrons centraux très typés dont le plus jeune semble incarne le blanc-bec civilisé qui commence à gangréner côté cerveau, louvoient longuement à distance. Ils se révèleront seul à seul dans l'épreuve. Une vraie traversée du désert (scène hallucinante de ce fantôme réclamant du plomb !) doublée d'une allusion aux bienfaits des brassages et de la solitude qu'il y a à fréquenter celui trop différent parce que dépendant du bon vouloir local. Ici l'immigration mexicaine (en 2012 l'immigration planétaire). Amitié désintéressée entre deux hommes égratignés par la vie dans le bon sens, au spectateur de déduire ce qui a pu arriver. On a surtout un savoureux parcours éducatif. Non sans l'ironie tacite qui rappellerait les rôles d'Eastwood à bien des égards dans ce genre-là. Le dvd gagne à être vu au moins deux fois, d'abord pour se re-passer le film sans malaise d'enchevêtrement scénaristique et ensuite pour s'imprégner du bonus, des interviews du réalisateur entrecoupés de morceaux de roi et appréciation amusée de Barry Pepper).