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LE FAISAN D'OR-2001-
Nationalité : Kirghizistan
Titre VO : Altyn khyrgol
Durée : 1h15
Date de sortie en France : 06/08/2003
Réalisation : Marat SARULU
Scénario : Marat SARULU
Prise de vues : Kadyrjan KYDYRALIEV
Musique : Baktybek ALISHEROV
Récompenses
- "Cyclo d'Or" 2003 Festival International du Film Asiatique Vesoul
- "Montgolfière d'Or", Festival des Trois Continents, Nantes 2002
Distributeur : ASC Distribution
Visa d'exp. : 108555
Résumé
Quatre enfants, trois garçons et une fille, courent et jouent à travers l'immensité de la steppe. Ils se dirigent vers une lointaine voie ferrée sur laquelle doit passer un train que le plus âgé des mômes aimerait bien prendre. Dans ce train de passage, seule incongruité mécanique dans la beauté du paysage, quelques personnages emblématiques ne se dépêtrent guère d'une destin peut-être prévu d'avance : une jeune fille promise par sa mère à un bon parti, un peintre vagabond qui ne sait pas vraiment où aller, un teigneux mari alcoolique, quelques brutaux mafieux arrogants et stupides.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 15/20
Entre poésie et symbolisme, une oeuvre rare du cinéma kirghiz, d'une profonde et rigoureuse présence, fort justement primée au festival des Trois Continents de Nantes 2002, par "La Montgolfière d'Or".
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Note : 16/20
En noir et blanc et son mono (faute de moyens), cette Montgolfière 2002 au Festival des Trois Continents a été projetée une nouvelle fois à Nantes ce samedi 29 novembre 2008 (en parallèle avec le dernier Marat Sarulu de 2008 intitulé "Chant des Mers du Sud"... Premières prises de vue, des gosses gobant avec délice des perles de rosée sur... je crois bien de l'aubépine ! Lâchés dans la nature, ils jouent et se mesurent, le plus grand commence à avoir des fantasmes, et on craint déjà pour le plus petit (nous autres occidentaux dirions vite "mais où sont donc les parents ?"). A part les coins encore boisés où oiseaux et poissons batifolent, le paysage a beau être La Route de la Soie, il y a de quoi se morfondre... Tous les espoirs sont donc dans le train que ces rêveurs espèrent stopper en posant quelques cailloux sur les rails (vite réduits en poudre !). Certes teigneux entre eux, vite émerveillés aussi, des poussins attendant un déclic quelconque... Mais voici, tout à trac, que la caméra bifurque vers les voyageurs de ce Transsibérien se faisant attendre : scènes de tracasseries du monde adulte, projections sur les enfants qui grandissent, hargnes de couples aussi, enfin à peu près tout ce qu'on ne formule qu'en cas de sérieuse attaque de nerfs... Peu habituel de voir l'intimité masculine déballée ainsi (les dames les plus retenues dans la salle ont souvent pouffé !)... Pire encore, une bande de gros malins s'acharne soudain sur le plus attachant de tous, un calme dessinateur... Ejecté du tortillard en pleine vitesse, il a peut-être perdu une chaussure mais les gosses échoués sur le bord du rail lui doivent une fière chandelle ! A déguster comme une curiosité, en pardonnant la fragilité du support (rudimentaire, donc fatigue à prévoir) rien que pour la liberté en germe du cinéaste, qui s'est bien affirmée depuis.