Dans un genre hautement périlleux, (le documentaire fictionnel) Robert Guédiguian parvient peu à peu à captiver son spectateur, d'abord fort sceptique quant au sujet et à son traitement, et qui finit par adhérer à la démarche, grâce à la stupéfiante interprétation de Michel Bouquet, époustouflant de maîtrise et d'évidente identification. De plus, on évite habilement l'ennuyeuse et fallacieuse l'hagiographie.