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SAMSON ET DALILA-1949-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : Samson and Delilah
Durée : 2h08
Date de sortie en France : 01/10/1951
Genre : FILM BIBLIQUE
Theme
Distributeur : Paramount
Visa d'exp. : 11676
Résumé
Fresque cinématographique racontant le célèbre épisode biblique tiré du fameux "livre des Juges XIII et XVI" racontant l'histoire du berger Samson qui détenait sa force miraculeuse grâce à son abondante chevelure. Nous sommes à l'époque où le peuple hébreu vit sous le terrible joug des Philistins (environ 1000 ans avant Jésus-Christ). Séduit par la belle Dalila qui aimerait fuir avec lui en Egypte, le brave Samson refusant d'abandonner son peuple, va se retrouver livré aux Philistins.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Grandioses décors scéniques, reconstitutions historiques majestueuses, une œuvre souvent spectaculaire d'un grand artisan du péplum biblique qui peut décevoir de beaucoup ou même laisser le spectateur de marbre.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
La mise en scène grandiose et spectaculaire ne parvient pas à faire oublier la médiocrité du traitement. C'est un monument du kitch avec des couleurs criardes, des décors pompeux. En plus, les deux stars du film ne sont pas réputées pour leur talent d'interprétation. Reste le plaisir ineffable de revoir Angela Lansbury, totalement "mistcast" dans sa période de films en costumes("Les trois mousquetaires", "Le bouffon du roi").
Equilibré entre ses scènes guerrières et intimistes, "Samson et Dalida" péplum hautement chatoyant, étale ses différences entre conflits et sensualités dans d'agréables parfums contradictoires, laissant chaque concept dynamique ou sentimental s'exprimer dans ses plus belles parures. En salon ou sur le pré, l'opus abonde de générosité contemplative, distribuant intelligemment en fonction de sa virulence ou de son accalmie, corps à corps conséquents, colonnes gigantesques, cuirasses rutilantes et étoffes somptueuses, donnant par leurs prestances de belles luminosités au conflit ou au banquet.Il s'agit d'en mettre plein la vue et ça marche malgré quelques pauses larmoyantes presque astronomiques, permettant à une action trop absente de se faire désirer.Un cinéma obsolète, spectaculaire, massif et opulent, se noyant dans l'ivresse de décors tutoyant la démesure d'"Intolérance".
Bibliographie