L'atmosphère est assez oppressante, c'est tarabiscoté cette lobotomie remise au lendemain, on prévoit une issue apocalyptique, bref, "ça sent" Tennessee Williams dans toute sa complexité, encore plus du fait de la présence non moins tourmentée de Montgomery Clift comme acteur (ce sont pourtant deux femmes qui déjantent !). Outre la patiente analyse du beau Docteur, après la projection, ce qui reste hanter est ce symbole terrifiant des tortues aux îles Galapagos. Acteurs bien dirigés, contraste permanent entre vie et mort grâce au jeu de la caméra qui monte et descend, comme Katarine Hepburn, magistrale dans son ascenseur... Liz Taylor dans tous ses états, incroyable dans la crise finale, suite à ce rapport trouble avec son cousin. A ce propos, mieux vaut avoir en tête l'homosexualité de l'auteur de la pièce pour en comprendre le dénouement.