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SAMARIA-2003-
Nationalité : Corée du Sud
Titre VO : Samaria
Durée : 1h35
Date de sortie en France : 27/10/2004
Genre : DRAME
Themes
Suicide
- cinéma sud-coréen -
Prostitution
- cinéma sud-coréen -
Réalisation : Ki-Duk KIM
Scénario : Ki-Duk KIM
Prise de vues : Sang-Jae SUN
Musique : Ji-Woong PARK
Distributeur : Bac Films
Visa d'exp. : 111281
Résumé
Jae-Young, une séduisante adolescente, se prostitue régulièrement afin de réunir l'argent nécessaire pour accomplir un voyage en Europe, avec sa camarade Yeo-Jin, qui s'occupe du recrutement de la clientèle. Hélas, surprise dans ses activités illicites, lors d'une descente de police, elle se défenestre de sa chambre d'hôtel pour finalement mourir à l'hôpital. Profondément traumatisée, son amie décide de retrouver les anciens clients de Jae-Young, de les séduire et de leur rendre l'argent. Mais le père de la demoiselle, policier de métier, découvre l'étrange comportement de sa fille.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 16/20
Une oeuvre étrange et fascinante, au-delà des notions de Bien et de Mal qui lorgne du coté de la rédemption et d'une certaine pureté informelle.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Note : 17/20
Mieux aimé au plan philosophique que "Printemps, Automne, Hiver, Printemps". Pourtant, autant de cruauté, mais envoyée de manière plus universelle (sans cette impression d'ancestral ou même de féodal asiatique qui ajoute de la pénibilité). Il s'agit d'un microcosme coréen contemporain. Deux enfants-femmes tellement elles font jeunettes, la prostitution décidée par des lycéennes (aucun souteneur ici) à partir de rencontres organisées sur le Net pour s'offrir un voyage. Un adulte, le père de l'une d'elles, veuf (important aussi). J'ai trouvé capital qu'il soit flic (le réalisateur déclare dans le bonus que c'est accessoire pour lui), car ses attitudes jettent un trouble bien spécifique : on baigne dans l'esthétisme, toujours dans la demi-mesure... En fait, jamais sûrs de quoi que ce soit, les spectateurs étant promenés entre tous les tiraillements moraux possibles, chaque bilan de situation toujours interprétable. Devrait peser aux trop rationalistes qui jugeront que cet excès-là ne peut exister grâce à la police justement. Pour tempérer le brin de machiavélisme que le réalisateur laisse planer, le bonus du dvd gagne à être visionné, Kim Ki-duk est un pragmatique, observateur de son époque, ferme hors de tout sadisme, beaucoup plus humain que la face sombre de ses oeuvres... On le voit assis face à l'une de ses petites actrices en larmes, trop pétrie du personnage qu'elle joue, il lui explique que la destinée les a amenés à tourner ensemble, que c'est un rôle inspiré de la réalité, que si elle est triste, alors il est triste aussi... Voilà qui met du baume !
Bibliographie