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LA PETITE VILLE-1998-
Réalisation : Nuri Bilge CEYLAN
Prise de vues : Nuri Bilge CEYLAN
Musique : Ali KAYACI
Récompenses
Prix d'argent au Festival international du film de Tokyo en 1998 Prix FIPRESCI au Festival international du film d'Istanbul en 1998. Prix Caligari lors du 48e Festival international du film de Berlin en 1998. Prix spécial du jury au Festival d'Angers Premiers Plans 1999.
Résumé
Dans le milieu des années 1970, un petit village turc à dominance rurale, sous le regard à la fois intrigué et normatif de deux pré-adolescents, Ali et Asiye, confrontés au monde parental et familial de leurs proches. Au rythme naturel des saisons, témoins souvent passifs des événements du quotidien et du ressentiment des adultes, les deux jouvenceaux côtoient, avec plus ou moins de proximité et de complicité, les incompréhensions et les errements de leur quotidien, adultes qui végètent dans leurs regrets, leurs craintes et leurs aigreurs, peurs nocturnes, curiosité et désarroi émotionnels...
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches le 24/07/2022
Note Cinéfiches : 14/20
Premier long métrage d'un réalisateur en devenir, avec quelques plans inoubliables et certains déséquilibres préjudiciables entre les séquences pleines d'émotions silencieuses et quelquefois, un trop plein de radotage presque verbeux...
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Note : 19/20
On sent le photographe épris d'absolu derrière la caméra de Nuri Bilge Ceylan. Découvert en dvd ce film en noir et blanc salué à Nantes, Angers et Berlin à sa sortie en 1998. Le réalisateur turc revient sur les sensations les plus marquantes de sa jeunesse. Jamais de béatitude mais un sentiment que tout file entre les doigts et qu'on n'est jamais à l'abri d'être déraciné, exilé de force et tous ses biens perdus au retour. En aucun cas album de famille. Des bribes qui tranchent avec une musique semblant ordonner de bien se fourrer dans la tête ces instants-là. De fantomatiques portraits tard le soir dans la nature, à peine un rayon de lumière, mais c'est toujours du grand art. Le dvd permet d'observer la minutie déployée pour placer la caméra exactement là où elle doit être et pas à côté (les enfants attendent sans bouger, on pourrait les croire punis si on ne voyait ensuite le cinéaste plaisanter avec eux)... Plus personnel mais de la même veine que "Climats" (2007) qui a fait couler bien plus d'encre.