Aucun résultat pour cette recherche
LE GRAND SAUT-1927-
Nationalité : Allemagne
Titre VO : Der grosse Sprung
Durée : 1h46
Genres : FILM MUET / COMÉDIE
Résumé
Gardienne de chèvres, la délicieuse Gita vit avec ses six petites soeurs dans un minuscule village alpin, en face de la somptueuse chaîne des Dolomites. Elle est passée maîtresse dans l'alpinisme et le ski, en vraie sauvageonne intrépide et libertaire. Pour échapper aux assiduités de ses courtisans, plus spécialement celles du pressant Tony, un rustique habitant de la région, elle se réfugie en général sur un trio de pics rocheux baptisés "les éperons de la séduction". Une existence paisible et revigorante, proche de la nature et des éléments que ne connaît guère Michael Treuherz, un agité et stressant homme d'affaires berlinois à qui son médecin va conseiller une nécessaire cure d'air frais et d'activités sportives en montagne, mais aussi le mariage. C'est ainsi qu'accompagné de son fidèle domestique Paul, notre citadin convaincu des conseils fournis, se retrouve dans l'auberge du petit village de l'espiègle Gita. Après quelques médiocres exploits sportifs et une revigorante chute dans un torrent, notre pauvre Michael, coincé dans les méandres des canaux d'une scierie, sera aidé par la courageuse Gita qui se sent bien des attirances pour le penaud survivant. Mais ce dernier, fort timide avec la gent féminine, n'arrive pas à convaincre la jeune femme de l'épouser qui, pour le pousser dans ses retranchement, se propose, elle et Pippa, sa chevrette préférée, comme récompense au vainqueur de l'annuelle course de ski organisée par l'attrayant club alpin de Hinterwald.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 15/20
Un sympathique et véloce pot-pourri de gags et de situations burlesques, qui rappelle un peu les facéties d'un René Clair mâtinées de la fantaisie d'un Ernst Lubitsch, avec en contrepoint quelques envolées surréalistes qui n'empêchent pas l'oeuvre de souffrir de quelques longueurs, surtout durant la fastidieuse descente en ski qui n'en finit pas de se dérouler. Une attention particulière à l'excellente interprétation de Paul Graetz en lunaire et stylé serviteur aux moult inventions dignes d'un recueil de pataphysique sportive et au fameux coup de dents de Leni Riefenstahl auquel aucun cordage ne résiste vraiment longtemps.
Ajouter Votre
Critique/Commentaire