dans le genre, c'est à ce jour ce que j'ai vu de plus saisissant, et tout n'est pas forcément alarmiste, quantités d'espèces resteraient toujours à découvrir (le tout est de croire ou non à ce qui est raconté, ça ne se commande pas)... Disons que, tant pis pour les perfectionnistes, les froussards (?), s'ils s'ingénient à prendre pour des faussaires les intrépides se risquant à ce genre d'exercice à l'heure où la Terre a une petite fièvre, qu'ils aillent faire le planton avec leurs caméras et leurs micros devant ces paysages, qu'ils descendent donc eux-mêmes dans les abysses, qu'ils trouvent les meilleurs commentaires et les musiques les plus appropriées ! Pour ma part, je reste baba face à cette actualité-là, admirative des auteurs de la démarche, indulgente sur les à-côtés, encore plus quand je me dis que ça se passe simultanément à notre petit passage d'humains un rien somnambules, toutes ces merveilles et toutes ces horreurs... Il semblerait que la notion de territorialité reste un trait commun entre l'homme et l'animal, quelle que soit l'époque. La v.o. anglaise m'a à la fois éblouie et terrifiée (les orques d'entrée de jeu, par exemple, et aussi cette caméra au fond de la mer, noirceur et bestioles translucides multicolores, brrrrrrrr !!!).