Aucun résultat pour cette recherche
Durée : 1h40
Date de sortie en France : 02/03/1983
Voix Uniquement
Riyoko IKEDA
- lecture des lettres de Sandor Krasna - Version japonaise -
Charlotte KERR
- lecture des lettres de Sandor Krasna - Version allemande -
Distributeur : Argos Films
Visa d'exp. : 53055
Résumé
Une étonnante mosaïque d'images splendides d'Islande, du Japon, de Guinée-Bissau qui s'entrecroisent dans un complexe et pourtant limpide montage avec en voix-off les commentaires / réflexions de Chris Marker, Sandor Krasna et Hayao Yamaneko.
Critiques et Commentaires
Critique de
Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 19/20
Rigoureux et poétique travail sur la mémoire, le temps qui passe, l'image et ses signes ainsi que l'éternel confrontation des individus et des peuples avec les soubresauts de l'Histoire. Un pur chef-d'oeuvre, inoubliable et puissant, drainant une lancinante et tenace beauté, à faire figurer dans une vidéothèque idéale.
Critiques - Commentaires Public
2163
Des images et une voix. Ce film aurait pu tourner au documentaire barbant. Chapeau bas, ce n'est pas le cas. On passe de l'univers des traditions japonaises à la création d'images de synthèse par ordinateur avec des digressions en Afrique Noire, porté par une voix unique, féminine, poétique. "Il m'écrivait ..." Images riches en couleurs, criantes de vérité, de douleurs, de tendresse, de violences. On en redemande presque au bout de ce long poème visuel ...
2161
Un "journal filmé" au texte magnifique de nostalgie et de mélancolie (à peine) retenue. Il y a les peuples de la Mémoire et ceux de l'Oubli. Le peuple de la Mémoire par excellence est le Japon. On en verra ici avec curiosité ou émotion quelques aspects (comme dans TOKYO-GA de Wenders). Parmi les peuples de l'Oubli (mais nous sortons là des propos du film), il faudra peut-être que nous nous reconnaissions. Pour plusieurs raisons (Collaboration, guerre d'Algérie, etc. ) dont la "digestion" que fait notre organisme de la culture américaine. Alors qu'au Japon, cette dernière a été parfaitement assimilée et cohabite avec les valeurs traditionnelles, en France elle a phagocyté la culture euro-méditerranéenne.J'en sors à peine. C'est peut être trop tôt, mais il faut affirmer l'universalité de cette chose. Peut-être de celles qu'un homme ou une femme doivent intégrer pour vivre . cf Tarkovski.
6751
Note : 13/20
Japon, Afrique et Islande : film-culte si j'en juge par les critiques recueillies sur plusieurs sites internet. Un défilé d'images du monde sûrement chargées de sens pour le narrateur, mais difficiles à fixer dans la mémoire. Trop en vrac, elles n'en restent pas moins informatives, c'est un fait, mais loupent le spectateur peu féru d'insolite, l'amateur de bons vieux documentaires clairs et nets dont je suis : impossible d'embarquer sous une forme aussi litanique... Trop de malaise existentiel dont on n'a qu'une hâte, se délivrer... Pénible que de reconnaître une oeuvre méritante, mais dont le traitement empêche de s'identifier, encore moins de se positionner à distance. Résultat : n'en retenir que la bouleversante scène de mise à mort en temps réel d'une girafe.