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LE PLUS SAUVAGE D'ENTRE TOUS-1962-
Nationalité :
États-Unis231
Durée : 1h51
Date de sortie en France : 13/09/1963
Distributeur : Paramount
Visa d'exp. : 27456
Résumé
L'incessante et dramatique opposition entre un père et son fils de 17 ans, dans le somptueux cadre du Texas, alors même qu'une dramatique fièvre aphteuse décime les troupeaux de bovins.
Critiques et Commentaires
Critique de
Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 15/20
Critiques - Commentaires Public
7839
inconnu(e)
Electroménager (frigo, sèche-cheveux...), voiture, pétrole, scellent la fin d'un monde, le monde des pionniers, le monde des westerns, le western tout court (Tedd ivre dans son lit matant un western à la télé, quelle image! ) et annoncent le début d'un autre, cynique et sans illusion. Sur ce dernieraspect, l'holocauste final devient carrément prophétique. Comme dans HOMBRE, le blanc n'est là que pour mieux dévoiler le noir ; bas les masques. Pas de doute, c'est un Ritt.
7082
Quel rustre que ce Hud encornant les maris, carburant à la décapotable dans des immensités vides et poussiéreuses, garnies par quelques têtes de bétails malades. Un instinct de propriété continuellement inassouvi s'exprime dans une violence irrespectueuse envers hommes et femmes utilisés comme un consommable d’apaisement.Hud ne peut canaliser des comportements outranciers générés par la faute. Idole d’un jeune frère en construction, apprenant la rudesse d’un traitement équilibré par un amour adolescent envers une servante convoitée comme une bière, il ne peut qu'assombrir une nature fragile n'ayant qu'un seul modèle.Des psychologies tourmentées ou en élaborations s’expriment dans une nature sans vallons. Un plat traumatisant, qu’il faut combler par des excentricités, calmant un ennui de terroir rythmé principalement par la dépendance quotidienne envers les bêtes.Ces longues rues tristes, accablées de soleil où apparaît de temps en temps une âme au débit limité, font de ce trou du cul du monde un site ne fonctionnant qu’à l’aide de quelques procédures sommaires que l’éternité semble conforter."Le plus sauvage d’entre tous" est remarquable, sobre, adapté parfaitement à un noir et blanc, mettant parfaitement en valeur quelques impacts matériels et caractériels humains dans un espace silencieux filmé parfois de haut où l’homme n’est plus qu’un grain de sable torturé.Paul Newman, clone de Marlon Brando, semble être la projection de la violence de l'écorché vif Stanley Kowalski, héros d'un "Tramway nommé désir" dans un monde rural éloigné de tout.Son intérêt envers les autres ne s'exprime que par un rudoiement extrême implorant caresses et affections. Un sentimental refoulé doté d'une armure ne pouvant exprimer ses besoins que par des maladresses répétées.