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DOUBLE DETENTE-1988-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : Red heat
Durée : 1h44
Date de sortie en France : 06/07/1988
Genre : POLICIER
Theme
Drogue - trafic
- cinéma américain -
Nota
- Le film est dédié à Bennie Dobbins
Distributeur : AMLF
Visa d'exp. : 65726
Résumé
Un notoire trafiquant de drogue, Viktor Rostavili, parvient à s'échapper d'Union Soviétique, après avoir abattu le coéquipier d'un policier moscovite, Ivan Denko. Il se réfugie à Chicago tout en continuant son lucratif commerce. Denko ayant reçu l'ordre de poursuivre le criminel au pays de l'Oncle Sam, se retrouve finalement associé, bon gré, mal gré, avec un policier américain, Art Ridzik.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 9/20
Enorme déception que ce film comparé à une autre oeuvre du metteur en scène, elle aussi basée sur un duo antinomique (Nick Nolte / Eddie Murphy dans "48 heures") qui ne dépasse jamais l'anecdote "commerciale".
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
inconnu(e)
On assiste d'abord à une accumulation de clichés et lieux communs. Mais le show du camarade inspecteur venu du froid s'avère bientôt une auto-parodie pleine de peps, cocktail d'humour et d'action. Un excellent moment de corrida molotov coriace et débridé. La détente se porte bien, merci….
Malgré un début à la "Schwarzie", ce film déçoit très rapidement. D'une part les fans de Rambo seront déçus de ne pas voir leur héros préfère montrer ses muscles au public, d'autre part, le public moins fanatisé ne trouvera pas la qualité d'un vrai policier. Les scénaristes ont voulu ajouter une touche d'humour en faisant des allusions à ce cher Rambo, une fois çà se serait passé, mais à tout bout de champ, c'est trop! A noter aussi que la musique est très mal intégrée au film : il manque le plus important : le réalisme, mais le réalisateur a voulu un son stéréo, on lui l'a donné, mais en oubliant qu'il n'y a pas que le son dans ce film (trop fort ici).
(07/88)
L’avenir de la plus grande contrée du monde se désagrège. La cocaïne s’apprête faire des ravages chez le petit père des peuples. L’ours soviétique se meurt, sa mutation passe par l'arrosage de son territoire d'une nouvelle poudre de couleur blanche, naguère réservé à une élite.Ivan Danko passe de la rigueur administrative au bordel monstre d'une mégapole corrompue sans battre un cil. Art Ritzik, flic paillard et débraillé, guide un métronome procédurier, dans des hôtels sordides, n’offusquant nullement un officier habitué aux rudiments moscovites délavés.A travers un scénario conventionnel, le problème est alarmant. Une population, tétanisée par l’alcool pendant des décennies, glisse lentement vers une seconde dépendance, une drogue saupoudrée au quatre coins d'un pays changeant lentement de visage politique.Les marchés sont juteux, la parade bien dérisoire.Danko, militaire de carrière, dernier vestige d’un monde en train de disparaître, lutte par son endoctrinement à sauver son pays du naufrage.Projeté dans un Chicago, appartement témoin d’un Moscou en construction, Danko s’acclimate immédiatement au banditisme, celui n’ayant qu’un seul visage combattu de manière identique dans la plupart des pays du monde."Double détente" est un film surprenant. Avec un Schwarzy en uniforme, sidéré d'être reconnu par les passants, dans une scène tournée sur la Place Rouge en 1988, un an avant la chute du mur de Berlin.Une réelle nouveauté faisant date dans le relâchement des autorités soviétiques, permettant enfin à des caméras occidentales de fouler ses terres, doublée de la satisfaction pour un comédien occidental d'être célèbre dans un pays sans médias.Le contraste de deux civilisations est saisissant, Chicago est une prostituée clochardisée. Un esprit structuré par l’économie planifié, spécialiste des jeux d'échecs et d'une littérature officielle, découvre dans un état d’indifférence prononcée, un Sodome et Gomorrhe hyper dangereux, bourré de marginaux armés d'un potentiel, les yeux fixés vers l’est.
Bibliographie