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IT'S ALL ABOUT LOVE-2002-
Nationalités : Danemark / États-Unis / Suède / Pays-Bas / Grande-Bretagne / Norvège
Titre VO : It's all about love
Durée : 1h44
Date de sortie en France : 02/07/2003
Genres : DRAME / ANTICIPATION
Distributeur : Pathé Distribution
Visa d'exp. : 106903
Résumé
En ce jour de 2021, John se rend au Canada pour affaires. Il doit faire escale à New York où sa femme Elena, patineuse artistique, doit donner un spectacle. Ils sont séparés depuis un an et se sont donné rendez-vous pour signer les papiers du divorce. Elena et ses collaborateurs accueillent John avec bonheur. Tout à la joie des retrouvailles, John n’oublie pas pour autant le but de sa présence et qu’il doit repartir le lendemain. Le couple séparé semble toujours s’aimer : c’est le rythme de vie d’Elena, compliqué par la drogue, qui est à l’origine de la rupture. Elena est une star de la glace, elle donne des spectacles dans des patinoires bondées d’un public en folie. Elle représente une affaire très rentable pour toute l’équipe qui l’entoure. Aussi ladite équipe s’est-elle entendue pour faire durer les entrées d’argent. Elena souhaite arrêter de patiner, son style de vie ne lui convient plus : elle se sent seule et semble regretter que son métier ait amené John à la quitter. De plus, elle a le cœur fragile. Ceci a dû accélérer la décision de ses managers de mettre en œuvre un plan de « remplacement ». En effet, le film avançant, on apprend que trois jeunes femmes polonaises – Elena et John sont Polonais – sont entraînées secrètement pour remplacer Elena et ainsi la laisser rentrer en Pologne pour mieux s’en débarrasser. Il ne semble même pas s’agir de clones (ce qui, d’un point de vue scénaristique, aurait été plus simple : Claire Danes joue ces trois doublures et les autres personnages se contentent de parler d’une ressemblance frappante !). Après diverses tentatives de fuite, Elena et John parviennent à regagner la Pologne en compagnie du frère d’Elena, leur seul soutien durant tout le film, mais qui se révèlera être un traître lui aussi. Le film se termine sur une tempête de neige dans la campagne polonaise : elle sera fatale aux trois fuyards.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 11/20
Une première heure fort séduisante, puis tout s'écroule lamentablement !
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Ce film de Thomas Vinterberg est particulièrement décevant, d’autant plus après Festen. Le scénario fourmille de choses incompréhensibles et d’idées plus ridicules les unes que les autres. L’action est sensée se passer en 2021, c’est pourquoi quelques petits détails douteux, lourdement amenés à l’écran, viennent rappeler que l’on est en pleine anticipation. Les cadavres jonchent les rues, les aéroports, etc. sans que cela émeuve qui que ce soit (sauf le couple de héros bien sûr), tant les arrêts cardiaques provoqués par la solitude sont devenus fréquents. Le phénomène touche surtout les enfants, ce qui donne lieu à des insertions de mauvais goût dans certains plans : un enfant dans une poubelle ou un autre effondré sur le banc d’un parc. Et la télévision parle du phénomène des Ougandais volants ( ! ?) ; il neige à Paris, Venise, New York en plein mois de juillet (le temps est détraqué voyez-vous…) ; l’eau gèle, sans raison, tous les jours à heures fixes pendant deux minutes. Le dérèglement de la planète explique aussi le fait que, durant tout le film, le frère de John (Sean Penn, égaré) raconte les sept derniers jours de sa vie. L’avion dans lequel il se trouve ne peut plus se poser nulle part et restera en vol jusqu’à épuisement du kérosène. Cette « comédie du remariage », sans originalité finalement, avec son soupçon de thriller sans suspens, est un échec total. Le scénario est incohérent et très mal structuré. On sent et on comprend le manque de conviction de Thomas Vinterberg pour tourner ce film. Encore une victime du rêve hollywoodien ?… où l’on voit un cinéaste européen prometteur devenir un vulgaire tâcheron pour studios à la production industrielle. Je me suis dit qu’Elena, la patineuse polonaise dont le talent est exploité par ses managers américains, n’était en fait que la transposition à l’image de la situation du cinéaste lui-même. Thomas Vinterberg a dû rencontrer ses doublures – des réalisateurs interchangeables – dans les couloirs des studios. À moins que, dans une nouvelle provocation, après avoir adhéré au Dogme-95, Thomas Vinterberg se soit fait un plaisir d’en prendre le contre-pied le plus parfait. Plus sérieusement, j’ai hâte qu’il rentre au Danemark.