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ALGOL-1920-
Nationalité : Allemagne
Titre VO : Algol - Tragödie der Macht
Durée : 1h39
Themes
Extra-terrestres
- cinéma allemand -
Mines et mineurs
- cinéma allemand -
Milieu ouvrier
- cinéma allemand -
Milieu rural
- cinéma allemand -
Milieu médical
- cinéma allemand -
Résumé
Robert Herne est un homme humble et simple, satisfait de sa modeste existence malgré son épuisant travail de mineur de fond, qu'il accomplit quotidiennement avec sa compagne, Maria Obal. Un jour, il reçoit une curieuse et pernicieuse information, d'un maléfique habitant de la planète Algol, une étrange et fascinante étoile dont le rayonnement lumineux disparaît comme par enchantement toutes les trois nuits, qui va bouleverser son existence et lui permettre de devenir l'homme le plus riche de la Terre, grâce à une intrigante machine qui transforme les ondes de la fameuse planète, en énergie inépuisable. En effet, le mystérieux et prodigieux mécanisme, agrandi et reconstruit dans une immense pièce d'un manoir, dont notre personnage est le seul à détenir les clefs, va peu à peu lui permettre de monopoliser la production électrique mondiale et provoquer la fermeture, un par un des différents puits de charbon. Alors que sa relation affective avec Maria s'achève, il se rapproche bien évidemment de sa voisine, Leonore Nissen, seule héritière de l'ensemble du bassin minier qui risque de fermer, alors même que les ouvriers manifestent violemment. Devenu le maître du monde, jalousé par bien des personnes qui aimeraient connaître le secret de sa réussite, exhorté par son ancienne amie de laisser l'électricité gratuite à l'ensemble de l'humanité, Robert Herne ne veut céder en rien. Pourtant sa perte est proche, induite par son propre fils, sous l'emprise d'une vile aristocrate qui veut s'accaparer le pouvoir.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 17/20
Visionnée au remarquable festival du Film Muet de Bonn (août 2011), cette oeuvre maîtresse de l'expressionnisme allemand, véritable film gigogne, restaurée à partir d'une copie parcellaire retrouvée récemment au lointain Chili, avec un Emil Jannings transcendant comme à son habitude, qui malgré la lourdeur de sa morale (la richesse et le pouvoir n'apportent pas le bonheur) s'applaudit des deux mains pour son évidente qualité cinématographique et le ravissement qu'il nous apporte durablement.
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