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MOANA-1926-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : Moana
Sous-Titre VF : Une idylle de l'âge d'or
Sous-Titre VO : A romance of the golden age
Durée : 1h17
Nota
Il existe une version sonorisée en 1980 par Monica Flaherty, la propre fille du réalisateur.
Distributeur : Paramount
Résumé
"Ce film a été tourné aux Samoa occidentales, sous mandat néo-zélandais. Parmi les îles de Polynésie, il en est une où les habitants conservent l'esprit et la noblesse de leurs ancêtres. C'est l'île de Savaii dans l'archipel des Samoa. Les auteurs ont vécu deux ans dans un de ses villages. La générosité, l'hospitalité et la gentillesse des habitants ont rendu possible ce récit de leur vie. Fialelei, petite-fille du grand chef Seumanutafa, héros de l'ouragan d'Apia de 1889, ami intime et conseiller de Robert Louis Stevenson a été l'interprète. Sa compréhension et sa profonde sympathie ont suscité la confiance et la coopération de son peuple" .....
Le film commence par une ample cueillette de grandes feuilles servant à faire le ménage par une jeune femme du village, l'active Fa'angase, alors que son frère aîné Moana déterre des racines de taro, un tubercule alimentaire commun aux régions tropicales qui sert communément de pain. Un rudimentaire mais efficace piège est tendu en forêt qui va permettre d'attraper un remuant et dangereux phacochère, une capture qui sera saluée par l'ensemble des habitants du petit village de Safune. A l'aide d'une solide pirogue à balancier, la pêche au harpon occupe une grande place dans l'activité quotidienne, ainsi que la récolte de bénitiers géants. Avec l'écorce des branches de murier, consciencieusement lamellisée, les femmes confectionnent avec patience et minutie de chatoyants lavalavas, le costume traditionnel samoan, colorés avec des graines de santal. La collecte des noix de coco est réservée aux agiles gamins qui grimpent avec dextérité sur ces vertigineux arbres pour détacher les lourds et juteux fruits convoités. La capture d'une tortue maritime se révèle plutôt ardue et celle d'un crabe géant nécessite ruse et patience pour le débusquer des rochers. Pour Moana, c'est désormais le moment rituel et sacré du passage à l'âge d'homme qui va se concrétiser par de longues et douloureuses séances de tatouages à l'aide d'aiguilles en os, de la suie de noix de bancoulier pour encre et d'épices colorées qui se termineront par des réjouissances collectives de l'ensemble des habitants du village.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 17/20
Un incontournable classique du film documentaire qui reste un fascinant témoignage d'une époque et d'une culture fort lointaines aux ancestrales traditions
grandement effacées par le temps qui passe et les bienfaits néfastes de la modernité.
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Bibliographie