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GLOUPS ! JE SUIS UN POISSON-2000-
Animation
Nationalité : Danemark
Titre VO : Hjaelp ! jeg er en fisj
Durée : 1h20
Date de sortie en France : 11/04/2001
Genre : ANIMATION
Theme
Distributeur : CTV International
Résumé
Leurs parents ayant décidé de sortir, Fly et sa jeune sœur Stella vont être gardés par leur tante Anna. Celle-ci arrive, accompagnée de son fils Chuck. Les parents partent. Fly s'ennuie devant la télévision et va déranger Chuck qui travaille sur son ordinateur. Il lui chipe une disquette et ne la lui rendra que s'il l'accompagne à la pêche. Sa tante s'étant endormie en lui lisant une histoire, Anna les accompagne. Fly pêche un petit hippocampe, Anna le baptise Sacha et se prend d'affection pour lui, mais les garçons exigent qu'elle le rejette à la mer, sinon il va mourir. Les trois enfants n'ont pas fait attention à la marée montante et bientôt ils se retrouvent acculés à une muraille et cernés par les eaux. Soudain, une partie du rocher bascule et ils se sont projetés dans une grotte. Il y trouvent le bateau d'un curieux savant, le professeur Crevette, qui se livre là à de drôles d'expériences. Craignant la fonte générale des glaces et le recouvrement de toutes les terres du globe, il a inventé une potion qui transforme l'homme en poisson. Stella, qui a soif et n'écoute pas le professeur, ingurgite la potion et se retrouve transformée en étoile de mer. Apercevant celle-ci sur le sol, Fly la jette à l'eau. Quand ils se rendent compte de ce qui s'est passé, ils se mettent à la recherche de Stella : ils ont 48 heures pour lui administrer l'antidote. Surpris par une tempête, ils chavirent et n'ont de ressource, pour ne pas périr noyés, que de boire la potion : Fly se transforme en poisson volant, Chuck devient une méduse. De son côté, Anna se réveille et trouve la maison vide. Quand les parents rentrent, les recherches s'intensifient. Le père, se prenant les pieds dans un fils de pêche, comprend où les enfants se sont rendus. Ceux-ci sont maintenant prisonniers d'un certain Joe, poisson pilote et sorte de dictateur d'opérette. Avec l'aide de Sacha, ils réussissent à s'enfuir et se mettent en quête des ingrédients nécessaires pour composer l'antidote. Les parents ont rejoint Crevette qui leur explique ce qui s'est passé et ils partent avec lui à la recherche de leurs enfants poissons qu'ils réussissent à aspirer alors que les 48 heures touchent à leur fin. Tout le monde reprend son apparence originelle, mais Stella est triste : une fois de plus, elle va devoir se séparer de son ami hippocampe. Qu'à cela ne tienne, Crevette et Chuck s'éloignent pour isoler l'ADN de l'animal et Sacha est transformé en… cheval.
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Critiques - Commentaires Public
Gloups ! Je suis un poisson ne joue pas a priori sur l'originalité, qu'on en juge : savant loufoque et distrait, garçon intellectuel plutôt enveloppé, gamine espiègle, potion et antidote, transformations diverses et variées, gentils et méchants bien identifiés et identifiables, suspense jusqu'au dernier moment. Plus que six minutes pour redevenir un être humain ! Malgré ce handicap, les réalisateurs ont réussi à s'en tirer, l'humour est toujours présent et aide à faire passer des péripéties parfois assez incroyables ou au contraire très convenues. Ils ont également su créer un monde sous-marin poétique et assez original et bien croquer les personnages comme leurs équivalents poissons. Les chansons qui accompagnent le film m'ont, par contre, semblé assez insipides. C'est en 1993 que Stefan Fjeldmark et Karsten Kiilerich ont eu l'idée de ce film, à l'origine simple histoire de trois jeunes amis poissons. Au fil des années, le projet est devenu plus ambitieux, le scénario s'est étoffé jusqu'à donner matière à un long métrage qui est d'ailleurs devenu, à ce jour et avec un budget autour de cent millions de couronnes, la production danoise la plus chère jamais réalisée. L'animation proprement dite a demandé quinze mois et a été effectuée dans divers studios, à Copenhague, Dublin, Munich, Madrid, Orlando. Le film mélange animation traditionnelle et utilisation des techniques modernes, suivant des choix esthétiques que précise ainsi Stefan Fjeldmark : "Pour les personnages et l'expression des visages, nous avons trouvé l'animation à l'ancienne plus efficace et plus crédible en terme d'émotion et de sensibilité. En revanche, pour les décors, les fonds sous-marins, les grands bancs de poissons, les raies de lumière à travers la surface de l'eau, les performance de l'ordinateur étaient évidentes et sans pareilles."
Bibliographie