Un solide et reconnu classique de l'âge d'or du cinéma mexicain, en forme d'éloquente parabole, qui au-delà de son évident message de tempérance et de pondération, rayonne et s'illustre par trois éléments déterminants quant à l'intrinsèque qualité cinématographique de l'oeuvre, la présence pour la première fois sur une toile de la rayonnante Pina Pellicer, trop vite disparue des écrans, la robuste et sereine prestation d'Ignacio Lopez Tarso, un des plus grands acteurs de cette période faste de la filmographie du pays et le méticuleux et puissant travail à la caméra de Gabriel Figueroa, sublime chef-opérateur qui accumule et occasionne de multiples chefs-d'oeuvre internationaux restant souvent inoubliables.