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DOUBLE DESTINEE-1946-
Nationalité : Mexique
Titre VO : La otra
Durée : 1h38
Date de sortie en France : 04/05/1949
Genres : DRAME / FILM NOIR
Réalisation : Roberto GAVALDON
D'après une histoire de Rian JAMES
Prise de vues : Alex PHILLIPS
Musique : Raul LAVISTA
Visa d'exp. : 6556
Résumé
Une imposante et plutôt huppée assistance vient de suivre les obsèques d'un richissime homme d'affaires que son épouse, l'éplorée Magdalena Mendez, a discrètement empoisonné à l'arsenic, avec la complicité de son amant, l'odieux et cynique Fernando. Un forfait insoupçonné et radical que même le spectateur ignore à ce moment de l'intrigue. Parallèlement, la soeur jumelle de la meurtrière, l'intrigante et rouée Maria, qui officie comme manucure dans une cossue boutique de la capitale, sans cesse en butte aux libidineuses sollicitations de certains clients et dont le petit ami, Roberto Gonzalez, travaille dans la police, envie le destin fortuné de sa frangine, au point de concocter un subtil stratagème pour s'accaparer définitivement son privilégié statut et ses nombreux biens. En effet, durant les festivités de fin d'année, sous prétexte d'une grave dépression, elle fait venir cette dernière à son minable domicile, la tue et prend sa place, après avoir dissimulé son crime en fatal suicide. Le machiavélique stratagème réussit parfaitement, malgré quelques gênantes situations (elle est myope et ne parvient pas à imiter la signature de la défunte) dont elle se sort avec ingéniosité et brio. Les semaines passent sans que personne ne soupçonne la familiale substitution et la retorse créature semble désormais en situation de profiter pleinement des riches subsides de son meurtre, donnant régulièrement brillantes fêtes et soirées luxueuses. Mais voilà que débarque le complice Fernando qui ignore lui aussi la véritable identité de sa prétendue maîtresse et comparse.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 16/20
Une souveraine utilisation des traditionnels canons du film noir américain, d'une ingénieuse perversité scénaristique, avec un incroyable dénouement d'une rare efficacité, entre implicite mélodrame et raffiné mécanisme de la Providence. En prime, la somptueuse et trop rare photo en noir et blanc du génial Alex Phillips, offerte lors d'une copieuse rétrospective d'une dizaine de films sur le cinéma noir mexicain concoctée par la 38e édition du Festival International du Film d'Amiens (2018).
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