Cela commence plutôt bien, avec le sens confirmé de Deville pour le rythme ludique (montage rapide, glissements de caméra, petits gags de raccord, jeux de couleurs, musique classique en accompagnement du montage). Mais au bout de cinquante minutes, la situation s'enlise et le film tourne en rond, autour de son maigre axe central de comédie légère, trop légère et finalement très franchouillarde. Il n'est pas improbable que le film ait plus aux USA et je pense fort possible que ce film, et notamment la figure de Jean-Pierre Cassel, ait pu mettre sur les rails le personnage de Dudley Moore. A part cela, une petite curiosité : l'insistance de Deville, via gros plans et angles (des)avantageux, à nous montrer la laideur (dentition et mains, aie aie aie) de Bardot, accentuée encore par la futilité de son personnage.