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LA BELLE ET LA BÊTE-1946-
Nationalité : France
Durée : 1h40
Date de sortie en France : 29/10/1946
Genre : CONTE
Réalisation : Jean COCTEAU
Scénario : Jean COCTEAU
Inspiration : D'après le conte La belle et la bete de Jeanne-Marie LEPRINCE DE BEAUMONT
Source d'inspiration : Le remake de ce film : LA BELLE ET LA BETE (1987)
Prise de vues : Henri ALEKAN
Musique : Georges AURIC
Collaboration aux masques et aux costumes : Pierre CARDIN
Conseiller technique : René CLEMENT
Nota
Tourné dans le parc et le château de Raray (près de Senlis) 27.08.1945
Distributeur : Discina
Visa d'exp. : 782
Résumé
Un riche marchand dérobe dans le jardin d'une étrange créature, surnommée la "Bête", mi-homme, mi-animal, à l'aspect farouche et repoussant, une rose. Pour avoir la vie sauve, il doit sacrifier l'une de ses trois filles qui devra se rendre au domaine de la "Bête". D'abord fort apeurée, puis émue par la pitié, un semblant d'amour commence à se dessiner pour la malheureuse créature.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 16/20
Un incontournable du cinéma français, merveilleux conte sur le thème de la rédemption par l'amour qui fut fort justement consacré par le Prix Delluc en 1946 et devint un classique de la cinématographie mondiale.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
J'ai vu récemment le film de Cocteau et, franchement, j'ai détesté. Visuellement très novateur, mais pour le reste... L'adaptation se veut jouer à fond le jeu du conte et abandonner toute crédibilité. Soit, mais tout cela est parfaitement mièvre et ridicule. Est-ce les 50 ans d'âge de film justifient une certaine indulgence... Peut-être, mais il y avait AUSSI des bons films dans ces années-là... J'ai décidément du mal à croire que l'on puisse revoir ce film aujourd'hui sans le trouver parfaitement ridicule.
Note : 16/20
Conte très agréable. Les séquences sont fort jolies, les plans et décors sont superbes et le côté onirique du film est très bien mis en scène. Il en va de même du "maquillage" de la bête. On se laisse assez facilement emporter par certains symboles que le film véhicule. Malheureusement, certaines petites séquences sont quand même trop décevantes car trop niaises. Avec des dialogues qui jurent avec la très bonne qualité du film dans son ensemble. Ce film avec une autre fin plus recherchée aurait sans doute mérité un point de plus. Un bon film néanmoins.
"Belle voulez-vous être ma femme ? ". Cette requête irréalisable exigée par une créature autoritaire et repoussante, se métamorphose temporellement dans la morphologie d'un singe amoureux ou la cuirasse d'un envahisseur sans scrupules.La belle refusant une union atypique engendrée par la force se réfugie momentanément dans le rêve en se laissant emporter tout le long de la découverte d'un site lugubre et endormi dont les rares manifestations sont des yeux aux visages de pierres et aux narines enfumées ou bien les caresses insensibles de quelques rideaux gonflés par des vents surnaturels.La bête sans esprit, rude et maladroite carbonisée par sa solitude exige un impossible amour que la belle malgré sa compatissante ne peut assouvir.Tout en respectant le diktat imposé par un occupant, un cinéaste courageux délivre en catimini un message d'espoir régénérant secrètement grâce à une poésie libre et intemporelle une population éteinte sachant décoder toutes ces images surréalistes.Reprenez-vous, rugissez.En ces termes la belle s'adresse à Marianne sur le flanc miroir d'une bête à l'agonie dont la résistance sera l'ingrédient principal de sa future délivrance.
Bibliographie