Critique de
L.Ventriloque
16,5/20 : Entre Hitchcock, Kubrick, Tarkovski, oscillation lumière-ténèbres, brrrr.... C'est la manière de diluer qui désarçonne dans la virtuosité globale d'Alejandro Amenabar. L'enfer où entrerait régulièrement un petit coin de paradis, qu'on reste danser d'un pied sur l'autre à la porte grinçant sur ses gonds, c'est entendu. Large part à l'intendance quotidienne, une Nicole Kidman vampire malgré elle, deux enfants en voie d'extinction dont le garçonnet cultivant déjà l'humour macabre... Si le fond de l'histoire distille le mobile féminin de la réclusion, la dérive vers le fantastique de début et d'issue ne va pas de soi à moins d'en rester au stade du conte pour enfants. D'où admiration réflexe mais sourire dubitatif persistant après le film... Ces ombres venues faire leurs trois petits tours auraient peut-être gagné à virer burlesques pour que le plaisir soit total.